La ligne de masses

La ligne de masses

Parti Communiste du Pérou

INTRODUCTION

   Le Président Gonzalo, en arborant, défendant et appliquant le marxisme-léninisme-maoïsme a établi la ligne de masses du Parti.

   Pour commencer il réaffirme que, pour analyser le problème des masses il faut partir d’une conception prolétaire.

   Il signale le rôle politique des masses, la lutte pour le Pouvoir à travers la guerre populaire que la lutte revendicative doit servir.

   Il indique à quelles masses nous devons aller, les masses de base principalement, ouvriers, et paysans et les différents fronts, selon leurs revendications spécifiques, en appliquant l’unique tactique marxiste : aller au plus profond, éduquer les masses dans la violence révolutionnaire et la lutte contre l’opportunisme.

   Il spécifie que, le travail de masses du Parti qui dirige la guerre populaire, se réalise à travers l’armée.

   Il signale l’importance des organismes engendrés, qui est l’une des façons d’organiser les masses et que nous réalisons le travail de masses dans et pour la guerre populaire.

I. RÉAFFIRMATION DU PRINCIPE
« LES MASSES FONT L’HISTOIRE »

   Le Président Gonzalo réaffirme ce puissant principe marxiste : « Les masses font l’histoire » et il nous enseigne à nous forger dans notre conception communiste qui lutte contre la conception bourgeoise de prendre l’individu comme axe de l’histoire.

   Il dit : « Les masses sont la lumière même du monde… elles sont la fibre, la palpitation inépuisable de l’histoire…

   Quand elles parlent tout tremble, l’ordre chancelle, les cimes les plus hautes s’abaissent, les étoiles prennent une autre direction, parce que les masses font et peuvent tout ».

   Cette réaffirmation est très importante car elle fait partie de la conception du prolétariat, elle soutient la ligne de masses et s’applique à toute chose ; elle permet de juger tant la question internationale que les politiques spécifiques, car c’est un problème d’idéologie.

   Aucun fait historique ne peut se produire, aucun mouvement transformateur, aucune révolution ne peuvent se faire sans la participation des masses.

   Ce principe s’applique au Parti car celui-ci a un caractère de masses et il ne peut se séparer d’elles, si non, il disparaît, ou il se dilue ; et les masses, doivent être dirigées par le Parti car il garantit l’orientation de leur lutte.

   Le Parti a des masses : les militants, pour qui, en tant que communistes, il est nécessaire d’incarner ce principe et, en une lutte constante, vaincre l’individualisme pourri, qui n’est pas une conception prolétarienne.

   Le processus de notre guerre populaire nous démontre comment celui-ci contribue puissamment à cette transformation.

   De plus, l’un des principes de la direction est : « des masses aux masses ».

   Il régit aussi la guerre populaire, car il s’agit d’une guerre de masses ; les masses sont la source même de la guerre populaire et c’est avec cette conception marxiste que nous faisons la guerre populaire.

   Le Président Gonzalo souligne spécialement la rébellion des masses qui construisent l’histoire en nous disant :

   « Depuis des millénaires les masses vivent victimes de l’oppression et de l’exploitation et toujours elles se sont révoltées ; c’est une longue et inépuisable histoire…

   Depuis toujours, depuis qu’elles combattent, les masses ont réclamé l’organisation de la rébellion, qu’on l’arme, qu’on la soulève, qu’on la dirige, qu’on la conduise.

   Il en a toujours été ainsi et il en sera toujours de même et quand apparaîtra un autre monde, cela en sera ainsi également, mais autrement »

« Les masses réclament l’organisation de la rébellion, pour cela le Parti, ses dirigeants, ses cadres et ses militants ont une obligation, aujourd’hui impérieuse, et un destin : organiser le Pouvoir désorganisé de la masse et cela on ne peut le faire qu’avec les armes.

Il faut armer les masses peu à peu, secteur par secteur, jusqu’à l’armement général du peuple et quand cela se produira, il n’y aura plus d’exploitation sur la Terre ».

   Là, le Président Gonzalo exprime sa totale conviction du rôle des masses, leur nécessité absolue, historique et politique de se rebeller, de s’armer, leur exigence d’être organisée et dirigée.

   Il convoque les Partis Communistes à répondre à cette réclamation qui résonne depuis Marx et Engels qui nous enseignèrent qu’il existe deux pouvoirs sur cette terre : la force armée de la réaction et la masse désorganisée.

   Le Président Gonzalo nous dit que si nous organisons ce pouvoir, ce qui est potentiel devient acte, et le possible, réalité, et que ce qui ne s’appuie pas sur la masse n’est qu’un château de cartes et que, concrètement, le problème consiste à passer de l’état de masses désorganisées à celui de masses militairement organisées.

   Organiser les masses, en armes, car elles réclament l’organisation de la rébellion et il faut donc, en appliquant la guerre populaire qui est la forme principale de la lutte ; organiser les masse pour la prise du Pouvoir sous la direction du Parti.

   Cela se combine pleinement avec la contradiction principale du monde actuel, avec l’offensive stratégique de la révolution mondiale et avec la tendance principale dans le monde : la révolution.

   De plus, cela tend à concrétiser ce que Marx signalait : l’armement général du peuple afin de garantir le triomphe de la révolution et de conjurer la restauration, pensée aux vastes perspectives qui nous mène jusqu’au Communisme.

   Ce n’est qu’en organisant cette mer armée des masses que l’on pourra défendre ce qui a été conquis et développer les révolutions démocratiques, socialistes et culturelles.

   Le Président Gonzalo rejette ceux qui affirment que les masses ne veulent pas faire la révolution, ou bien qu’elles n’appuieront pas la guerre populaire ; il nous enseigne que les problème ne réside pas dans les masses, car celles-ci sont prêtes à se rebeller, mais dans la volonté des Partis Communistes d’assumer leur obligation qui consiste à les diriger et à les soulever en armes.

   Il se définit par sa position par rapport à celles qui actuellement, soutiennent la thèse de l' »accumulation de forces » et proposent d’agglutiner parcimonieusement les masses en employant ce qu’ils appellent les « espaces démocratiques », ou l' »usage de la légalité ».

   Cette « accumulation de forces » ne correspond pas au moment de la lutte de classes internationale et nationale et n’a pas sa place dans le type de révolution démocratique que nous réalisons qui, dans la révolution socialistes, présentera d’autres caractères, car nous vivons dans une situation révolutionnaire en développement inégal dans le monde.

   Le Président Gonzalo s’oppose et condamne la position opportuniste qui consiste à mettre les masses à la traîne de la grande bourgeoisie en suivant le chemin électoral, ou en menant une action armée sous le commandement d’une super-puissance, ou d’une puissance.

   Ainsi donc, le Président Gonzalo arbore la grande devise du Président Mao : « La rébellion se justifie » et conçoit que le problème des masses actuellement est celui de la mobilisation, politisation, organisation et armement des masses par les Partis Communistes, pour la prise du Pouvoir en spécifiant la guerre populaire.

   Il spécifie la nécessité d’organiser scientifiquement la pauvreté et remarque que ceux qui sont les plus disposés à se rebeller, ceux qui réclament le plus ardemment que l’on organise la rébellion, sont les plus pauvres parmi les masses et qu’il faut prêter une attention toute spéciale à l’organisation révolutionnaire scientifique des masses.

   Cela ne va pas à l’encontre des critères de classes, mais nous démontre que la pauvreté a son origine dans l’exploitation, dans la lutte de classes.

   « La misère existe et elle côtoie de fabuleuses richesses, même les utopistes savaient, qu’elles vont de pair ; énorme et provocante richesse à côté d’une pauvreté criante qui la dénonce.

   Il en est ainsi parce que l’exploitation existe ».

   Thèse rattachée à Marx qui découvrit la puissance révolutionnaire de la pauvreté et la nécessité de l’organiser scientifiquement, c’est-à-dire, pour la révolution ; Marx qui nous enseigna que le prolétariat, n’ayant pas de propriété, est l’unique classe créatrice qui détruira la propriété et se détruira elle-même en tant que classe.

   Et à Lénine qui nous enseigna que la révolution sociale ne surgit pas des programmes, mais du fait que des millions de personnes disent qu’au lieu de mourir en souffrant de la faim elles préfèrent mourir pour la révolution.

   Et au Président Mao qui conçoit que la pauvreté stimule le désir de changement, d’action, de révolution, qu’elle est une feuille de papier blanc, nue, sur laquelle on peut écrire les mots les plus nouveaux et les plus beaux.

   Le Président Gonzalo, tenant compte des conditions spécifiques de notre société, nous enseigne qu’au Pérou parler de masses, c’est parler des masses paysannes, de la paysannerie pauvre et que les années 20, 40 et 60 de ce siècle démontrent que ce sont les luttes paysannes qui ébranlent la base même de l’Etat ; mais n’ayant pas un guide : l’idéologie marxiste-léniniste-maoïste, pensée Gonzalo, un moteur : la guerre populaire et la direction juste et correcte du Parti Communiste, elles ne purent s’acheminer correctement vers la prise du pouvoir et le sang qu’elles répandirent servit à les enchaîner et à les ajuster à l’ancien ordre.

   Ces inoubliables bains de sang nous laissent d’extraordinaires leçons.

   La décennie de 1980 nous montre que la véritable mobilisation des masses paysannes armées, organisées en Parti Communiste et en Armée Populaire de Guérilla a commencé et qu’elles versent leur sang précieux pour le Pouvoir nouveau qui fleurit et se développe à travers la guerre populaire.

   Cette particularité est stratégique, car elle permet de comprendre que la révolution, dans le monde, se définit du côté des plus pauvres qui constituent la majorité et sont le plus disposés à se rebeller et, aussi, que dans chaque révolution on doit aller aux plus pauvres en appliquant les trois conditions que l’organisation scientifique de la pauvreté exige : l’idéologie, la guerre populaire et le Parti Communiste.
C’est ainsi que le Président Gonzalo nous dit : « la pauvreté est une force motrice de la révolution, les pauvres sont les plus révolutionnaires, la pauvreté est le plus beau des chants…. la pauvreté n’est pas une opprobre, c’est un honneur ; notre cordillère avec ses masses est la source de notre révolution ; ces masses, sous la direction du Parti Communiste, construiront de leurs mains un monde nouveau. Leur guide : l’idéologie, leur moteur : la lutte armée, leur direction : le Parti Communiste ».

2. LE PRINCIPAL ASPECT DU TRAVAIL DE MASSES C’EST LA LUTTE POUR LE POUVOIR, LA LUTTE REVENDICATIVE EST NÉCESSAIRE

   En se basant sur les thèses du Président Mao qui généralise la violence révolutionnaire, en tant que loi universelle, pour la prise du Pouvoir et qui établit que la forme principale de la lutte est la lutte armée, et la forme principale de l’organisation la force armée et, qu’avant que n’éclate une guerre toutes les luttes et toutes les organisations doivent servir à son développement, le Président Gonzalo nous enseigne que, dans le travail de masses la lutte pour le Pouvoir et la lutte revendicative sont les deux faces de la même médaille, la lutte pour le Pouvoir étant la première et principale des revendications des masses.

   Organiser les masses à fin qu’elles aillent au-delà de ce que l’ordre légal établi permet, ces masses qui luttent pour détruire l’ancien ordre et non pas pour le conserver il faut les organiser dans les trois instruments de la révolution : Parti, où se regroupent la minorité, l’Armée, où il y a un plus grand nombre d’hommes et dans le nouvel Etat-Front qui est la base qui agglutine les masses par bonds et progressivement, dans la campagne en Comités populaires, dans les villes en Mouvement Révolutionnaire de Défense du Peuple.

   Ainsi l’on brise la tradition électoraliste de Front, politique des révisionnistes et des opportunistes qui consiste à ignorer la lutte de la paysannerie et, dans les villes, à ne pas assumer le principal, c’est-à-dire la prise du Pouvoir par la guerre.

   Se centrer sur le Pouvoir exige aussi que l’on organise les masses sous les différentes formes nouvelles que requièrent les nouvelles formes de lutte, car la guerre provoque des changements dans la lutte et dans l’organisation des masses.

   Ainsi que Lénine nous l’a enseigné, en période de révolution il faut créer de nouvelles organisations et attaquer les anciens dirigeants qui tentent de vendre la révolution pour s’installer dans le système réactionnaire.

   Donc, on ne peut plus employer les anciennes formes de lutte et d’organisation des masses.

   La lutte pour le Pouvoir, comme élément principal, ne signifie pas que, dés le début, nous incorporerons les masses d’un seul coup, car le Président Mao nous enseigne que c’est en développant les Bases d’appui et la force armée que l’on provoquera l’essor de la révolution.

   Cela a donc une relation avec la loi d’incorporer les masses à la révolution établie par le Parti au cours de la IIème Réunion Plénière de 1980 ; cette incorporation se réalisera par bonds et progressivement ; plus la guerre populaire s’accroît et plus grande est l’incorporation de masses, car la guerre populaire est un fait politique qui enfonce les idées dans l’esprit des hommes à force d’actions impressionnantes qui leur font comprendre peu à peu quel est leur unique et véritable chemin, développant ainsi leur conscience politique.

   La guerre populaire convoque tous les révolutionnaires et, en se développant, elle se fraie son propre chemin.

   Les masses sont avides de politique et c’est à nous, les communistes, qu’il incombe de les organiser et de les diriger.

   Partout les masses ont des problèmes concrets, nous devons y prêter attention et nous en occuper.

   Le travail de masses se réalise à l’intérieur de la lutte de classes et non pas en marge d’elle.

   Si nous ne réalisons pas ce travail les révisionnistes et les réactionnaires se serviront des ces problèmes pour leurs propres fins, soit pour développer le fascisme et corporativiser les masses, soit pour livrer leurs luttes à un autre maître impérialiste.

   Ce sont deux volontés différentes et opposées l’une à l’autre.

   Les masses recherchent la voix de ceux qui affirment et non pas celle de ceux qui doutent.

   Dans notre Parti, au « Début », le Président Gonzalo demanda que l’on ne doute jamais des masses et que l’on combatte ceux qui sont aveugles et sourds à la voix des masses.

   Il faut prêter l’oreille à leur moindre murmure et s’occuper de leurs problèmes concrets et quotidiens avait-il dit et aussi, que l’on ne doit jamais tromper les masses, ni les contraindre ; elles doivent connaître les risques qu’elles devront affronter ; il faut les convoquer à la cruelle et longue lutte pour le Pouvoir, mais en ayant ce but, les masses comprendront que ce sera une lutte victorieuse et nécessaire.

   Ainsi, la lutte pour le Pouvoir est le principal, mais on ne peut la délier de la lutte revendicative, ce sont les deux faces de la même médaille.

   Comment faut-il concevoir la lutte revendicative ?

   On nous accuse de ne pas avoir de ligne spécifique pour la lutte économique et politique des masses.

   Mais, en réalité, nous appliquons une autre manière, nous adoptons d’autres formes, une autre politique contraire à celle de l’opportunisme, ou du révisionnisme, une manière nouvelle et différente de la manière traditionnelle.

   Le Président Gonzalo nous enseigne que la lutte revendicative est l’autre face d’une médaille où le Pouvoir est au revers et qu’il est totalement erroné de les séparer ; parler seulement de lutte revendicative c’est du révisionnisme.

   Et, en spécifiant les thèses de Marx pour notre société, il nous dit : « La crise nous pose deux problèmes : premièrement, comment défendre ce que l’on a conquis bien que, s’il est vrai qu’au cours des crises économiques on perd toujours ce que l’on a conquis, moins ou les défendra et plus on perdra.

   La réside la nécessitée de la lutte revendicative… lutte économique et lutte politique…

   En plus, dans cette lutte la classe et les travailleurs se forgent en combattant pour le Pouvoir. Deuxièmement : comment en finir avec les crises ?

   On n’en verra pas la fin si l’on n’en finit pas avec l’ordre social qui prédomine…

   La lutte révolutionnaire est nécessaire et sert à la prise du pouvoir à travers la lutte armée, sous la direction de son Parti…

   On ne peut dissocier l’une de l’autre.

   La relation de ces deux problèmes se concrétise dans le développement de la lutte revendicative en fonction du Pouvoir ».

   Pour mener la lutte revendicative on utilise le syndicat et la grève qui est la forme principale de la lutte économique du prolétariat, en la développant comme guerre de guérillas qui entraîne la classe dans la lutte pour le Pouvoir et élève son niveau, à travers d’actions armées concrètes qui renforcent cette forme de lutte en lui conférant une qualité supérieure.

   Il faut donc développer la lutte revendicative en fonction du Pouvoir ; ceci est un principe politique du travail de masses.

3. A QUELLES MASSES FAUT-IL ALLER ?

   Il faut partir du critère de classe pour déterminer à quelles masses il faut aller. Il faut comprendre qu’elles s’organisent selon les intérêts communs des classes auxquelles elles appartiennent.

   Cela est très important, comme nous le dit le Président Gonzalo, car cela sert à combattre ceux qui prétendent séparer les masses des classes sous prétexte d' »unité », quand ce qu’ils font, en réalité, c’est trahir les véritables intérêts des masses en trafiquant avec leurs luttes.

   Cela nous permet aussi de comprendre que les masses représentent toujours un terrain de lutte, et que la bourgeoisie et le prolétariat combattent pour les diriger ; mais seul le Parti Communiste est capable de les diriger car c’est le seul Parti qui puisse représenter leurs intérêts et lutter pour eux.

   Quant à ceux qui parlent de « démocratie de masses », ou bien qui montent des organismes de masses ouverts comme si c’étaient des formes de Pouvoir sans violence ils ne font qu’adopter des positions bourgeoises qui nient la direction du prolétariat, sa dictature.

   Partir du critère de classe a une relation directe avec le caractère de la révolution, avec les classes qui composent le peuple et qui doivent s’unir sous la direction du prolétariat.

   Dans notre cas c’est la révolution démocratique, le prolétariat la dirige, la paysannerie est le principal, la petite bourgeoisie l’allié ferme et la bourgeoisie moyenne est double.

   Par conséquent, les masses de base auxquelles il faut aller se composent du prolétariat et de la paysannerie, principalement la pauvre, de la petite bourgeoisie et aussi de la bourgeoisie moyenne.

   En tenant compte des revendications spécifiques des masses, on doit distinguer quels sont les secteurs des masses qui souffrent le plus de l’oppression pour les organiser afin qu’elles luttent pour arracher des conquêtes et pour résoudre leur contradiction spécifique.

   Cela se réfère aux fronts de masses au sein desquels il faut travailler, ce sont les ouvriers, le prolétariat, classe dirigeante de toutes les révolutions, classe dont le principal objectif politique et décisif, est la conquête du Pouvoir au moyen de la guerre populaire, afin de s’émanciper, d’émanciper les autres classes et, finalement, se détruire elle-même comme classe.

   Ses revendications spécifiques sont : arracher des conquêtes et des droits tels que, le salaire, la journée de travail et les conditions de travail.

   A cette fin, il faut développer le mouvement ouvrier, ses luttes, les mobilisation, les marches, l’agitation, les grèves avec des actions armées. « Se préoccuper des problèmes fondamentaux de la classe et aussi de ceux des travailleurs, de leurs problèmes généraux et concrets pour lesquels ils combattent tous les jours. »

   Les paysans qui sont la force principale, spécialement les paysans pauvres, qui luttent pour la conquête de la terre armes à la main sous la direction du Parti Communiste. Si on ne le voit pas ainsi cela conduit à la « prise des terres » et à s’accommoder de l’ordre ancien.

   Il faut développer le mouvement paysan en appliquant les « trois avec » : vivre, travailler et lutter avec eux et en faire des paysans de mentalité prolétarienne.

   Les femmes qui sont la moitié du monde ; développer le mouvement féminin pour l’émancipation de la femme, tâche qui est l’oeuvre des femmes elles-mêmes, mais sous la direction du Parti.

   Il faut combattre les thèses bourgeoises de la libération de la femme.

   Les femmes luttent contre la hausse constante du coût de vie qui affecte l’intégrité physique de la classe et du peuple. Il faut mobiliser les ouvrières, les paysannes, les intellectuelles, etc.

   Les intellectuels, afin qu’ils jouent leur rôle d’intellectuels révolutionnaires au service du prolétariat, et de la paysannerie dans la guerre populaire ; parmi eux se trouvent les lycéens, les étudiants, les professionnels, etc. examiner leurs revendications spécifiques ; il faut qu’ils défendent ce qui a été conquis et qu’ils tendent à une nouvelles culture nationale, scientifique et de masses ; les rendre conscients que ce n’est que par la révolution qu’ils l’obtiendront.

   Mobiliser les masses pauvres des villes, qui vivent dans les quartiers pauvres et les bidonvilles, contre la faim et la misère, qu’ils combattent pour le programme de la révolution ; les convoquer à la guerre populaire ; qu’ils arrachent des conquêtes et des droits foulés aux pieds chaque jour davantage, ne pas permettre qu’on leur porte des coups impunément ; qu’ils apprennent à se défendre, qu’ils résistent à l’agression de l’ennemi en employant tous les moyens dont ils disposent ; appliquer la consigne : « Combattre et résister ! » qui est la consigne commune à toute la classe.

   Mobiliser les jeunes afin qu’ils participent directement, en première ligne, dans les tranchées de combat de la guerre populaire ; jeunes ouvriers, paysans, étudiants ; qu’ils mènent leur lutte pour un monde nouveau, pour leur droit à l’éducation, contre le manque de travail et tous les autres maux qui les affligent.

   Faire participer activement les enfants à la guerre populaire ; ils peuvent réaliser différentes tâches à travers desquelles ils comprendront la nécessité de transformer le monde.

   Ils sont l’avenir et, finalement ce sont eux qui vivront le monde nouveau.

   Il faut changer leur idéologie et qu’ils adoptent celle du prolétariat.

4. PERSISTER DANS L’UNIQUE TACTIQUE MARXISTE-LÉNINISTE-MAOÏSTE

   C’est en partant de la thèse de Engels :

   « Dans un pays où existe un mouvement politique et ouvrier aussi ancien, il existe toujours un colossal tas d’ordures hérité traditionnellement et qu’il faut nettoyer graduellement », et que Lénine a établi que :

« L’unique ligne marxiste dans le mouvement ouvrier mondial consiste à expliquer aux masses que la scission avec l’opportunisme est inévitable et indispensable ; il faut les éduquer pour la révolution en une lutte sans merci contre l’opportunisme ».

   Et le Président Mao annonçait qu’une période de lutte s’ouvre contre l’impérialisme et le révisionnisme, et que le révisionnisme est l’une des principales sources des guerres impérialistes et représente, pour les communistes en général, un danger à l’intérieur du Parti même. Le Président Gonzalo lance un appel pour que l’on persiste dans l’unique tactique marxiste qui comprend quatre points :

   Premièrement balayer le colossal tas d’ordures du révisionnisme et de l’opportunisme, principalement l’électoralisme ; aucun de ces révisionnistes, ni des opportunistes, ni aucun des leurs congénères, ne peut représenter et moins encore défendre les masses car, ainsi qu’ils ne défendirent hier que les exploiteurs de service ils sont aujourd’hui le wagon de queue du gouvernement apriste, fasciste et corporatif, entraînant sinistrement dans cette direction les organisations syndicales qui dépendent d’eux.

   Aucune de ces organisations politiques et syndicales et leurs dirigeants ne représentent le peuple ; ils représentent cette croûte de l’aristocratie ouvrière, la bureaucratie syndicale et les partis ouvriers bourgeois qui prétendent toujours dévier les masses de leur chemin et qui ne sont qu’une partie de ce colossal tas d’ordures qui doit être obligatoirement balayé par secteurs et graduellement, comme le disait Engels.

   Deuxièmement, aller au plus profond des masses qui représentent la majorité et qui, dans notre pays, sont les ouvriers et les paysans, principalement les paysans pauvres, la petite bourgeoisie en tenant compte, également, de la bourgeoisie moyenne.

   Mais les masses de base sont les ouvriers et les paysans, principalement les paysans pauvres, et c’est à eux surtout que nous devons aller, tant dans les campagnes que dans les villes.

   Stimuler leur propre mouvement, les diriger, les mobiliser en fonction du Pouvoir pour, ainsi, démolir et abattre l’ancien Etat.

   C’est là le point principal de la tactique. Ainsi, dans les masses, il faut différencier la couche superficielle, qui est une croûte au service de la réaction, des immense majorités profondes qui émergeront toujours davantage jusqu’à balayer l’Etat péruvien caduc à plus forte raison si une guerre populaire est en train de démolir l’ancien Etat péruvien.

   Troisièmement, il faut éduquer les masses dans la guerre populaire, dans sa théorie et dans sa pratique, car les éduquer dans la paix des baïonnettes signifie permettre que l’on continue à les égorger.

   Les masses ne doivent pas continuer à répandre leur sang impunément pour être trahies par leurs faux dirigeants en vue de la capitulation ; ce sang précieux doit servir à la conquête du Pouvoir pour la classe et pour le peuple.

   Quatrièmement, nécessité d’une lutte implacable contre le révisionnisme et l’opportunisme ; les combattre comme un dangereux cancer à l’intérieur et en dehors du Parti et dans les masses mêmes, si non, elles ne concrétiseront pas leur chemin.

   Cette lutte nous la livrons depuis la reconstitution du Parti et, actuellement, en pleine guerre populaire, c’est encore plus urgent et doit être plus implacable car ils agissent du plus en plus en délateurs, contre nous , contre le peuple et contre la révolution, surtout si, derrière eux, le social-impérialisme opère dans sa collusion et lutte avec l’impérialisme yankee pour l’hégémonie mondiale.

   Cela s’applique au révisionnisme et à l’opportunisme de toute engeance qui que soient leurs représentants.

   A ce sujet, le Président Gonzalo nous dit : « Il faut se dresser sur ces miasmes, cette superficie révisionniste, opportuniste, électoraliste qui se hisse sur les masses.

   Le principal c’est, qu’au dessous, s’agite la masse colossale, avec son propre mouvement , sur laquelle nous opérons, nous, avec l’instrument de rébellion le plus puissant qui existe sur terre : l’action armée.

   Nous sommes le cri qui proclame : « La rébellion se justifie ! »

5. L’ORGANISATION DES MASSES

   Le Président Gonzalo à partir des bases idéologiques et politiques et, simultanément, de la construction de l’organisation, établit les formes de lutte et les formes de l’organisation des masses. Il nous montre quel fut le processus suivi dans le travail de masses du Parti.

   Quant à la constitution du Parti. Il nous dit que Mariátegui jetta les bases du travail de masses du Parti et en fixa les lignes spécifiques, tout en livrant la lutte entre deux lignes contre l’anarchisme, qui passait outre à la nécessité du Parti, et aussi contre l’APRA qui niait la conception marxiste-léniniste et la capacité de la classe pour se constituer en Parti Communiste, se centrant, quant à lui sur le front.

   Après la mort de Mariátegui, en 1930, on abandonna sa ligne et l’on se centra sur les masses en les mettant à la traîne de la grande bourgeoisie et en les déviant sur le « frontisme », les élections et le révisionnisme, malgré les efforts de la ligne rouge qui s’y opposait.

   Cette tactique erronée dura plus de 30 ans.

   Au cours de la Reconstitution le Président Gonzalo établit la ligne de masses du Parti et les formes organiques, ceci durant une période de 15 années de dure lutte entre deux lignes, en réalisant des bonds partiels.

   C’est ainsi qu’avec la politique stratégique de la Reconstitution il réalise les débuts du travail de masses du Parti ; tous les militants, à Ayacucho, travaillaient parmi les paysans et les ouvriers du bâtiment par exemple ; et aussi avec les intellectuels et les masses des quartiers pauvres.

   Le Parti appuya les invasions de terres, réalisa des rassemblements paysans.

   La Ière Convention Régionale des Paysans d’Ayacucho, au cours de laquelle on établit le programme agraire eut une grande transcendance.

   Le Parti dirigea les luttes historiques du 20, 21, et 22 juin 1969 à Ayacucho et à Huanta, mobilisant des masses d’étudiants de lycéens et associations de parents contre le Décret-loi 006 de Velasco, obtenant son abrogation.

   Le Président Gonzalo organisa le Front de défense du peuple d’Ayacucho, il réorganisa le Front des Etudiants Révolutionnaires (FER) ; créa le Mouvement Féminin Populaire (MFP), le Centre de Travail Intellectuel Mariátegui (CETIM), le Front Révolutionnaire des Lycéens (FRES) et le plus important de tous, le Mouvement des Paysans Pauvres (MCP).

   Ainsi, il jetta les bases de nouvelles politiques du travail de masses, de nouvelles formes de lutte et de nouvelles formes organiques.

   Dans la lutte entre deux lignes il affronta le révisionnisme qui menait les masses à l’électoralisme à lutter contre la violence révolutionnaire et à préserver l’ancien ordre.

   Il combattit « Patria Roja » – cette forme du révisionnisme – qui trafiquait, comme il le fait jusqu’à aujourd’hui, sous la consigne : « Le Pouvoir naît du fusil », qui niait la semi-féodalité et se centrait sur la petite bourgeoisie, spécialement les étudiants et les maîtres d’école.

   Le Président Gonzalo vainquit également le liquidationisme de droite qui tendait à diluer la direction du Parti dans les masses, prônait le légalisme et qui exprimait tout à travers de la Confédération Paysanne du Pérou (CCP), disant que les paysans ne comprenaient pas la confiscation, seulement l’expropriation et que l’on devait amplifier les mesures fascistes et corporativistes de Velasco.

   Dans la deuxième politique stratégique de la Reconstitution, le Président Gonzalo établit les Organismes engendrés, selon accords de la IIIème Séance Plénière de 1973 : « Leurs propres mouvements en tant qu’organisations engendrées par le prolétariat sur les différents fronts de travail ; leurs trois caractères : 1) Adhésion à Mariátegui, 2) Organisations de masses et 3) Suivre le centralisme démocratique ».

   Il démontra le caractère, le contenu et le rôle des Organismes Engendrées, en appliquant les thèses de Lénine sur le Parti clandestin et les points d’appui du Parti dans les masses, et se basent sur l’expérience chinoise du travail ouvert et secret.

   Il spécifia la nécessité, pour développer la Reconstitution du Parti, que celui-ci s’ouvre davantage aux masses.

   Pour décider cette politique et pour la concrétiser il fallut vaincre le liquidationisme de gauche qui partait de la thèse que le fascisme balaie tout, isole le Parti des masses, tendant ainsi à son extinction ; il méprisait la paysannerie et le prolétariat et proclamait que : « la ligne suffit ».

   La ligne liquidationniste de gauche ayant été vaincue, les liens avec les masses s’accrurent et l’on commença à former les Ecoles Populaires, écoles de politisation des masses selon la conception et la ligne du Parti et qui jouèrent un rôle important d’agitation et propagande en liant la lutte revendicative à la lutte pour le Pouvoir.

   Ces Ecoles réalisaient une étude systématique et planifiée sur la base de schémas, en livrant la lutte entre deux lignes et en développant le travail de masses.

   Les progrès du travail des Organismes Engendrés mena le Président Gonzalo à proposer de les développer en un torrent unique sous la direction politique d’entreprendre la lutte armée, et l’on commença à organiser le travail des zones et l’on établit la Coordination Métropolitaine pour les villes, appliquant ainsi les thèses de Lénine quant au travail ouvert, celles du Président Mao sur le travail dans la ville et que la lutte des masses doit se dérouler avec une raison, des avantages et une limite.

   L’application de cette politique nous permit de maintenir le Parti dans la clandestinité, embusqué dans les masses, de mobiliser un bon nombre d’activistes, de distribuer en peu de temps de la propagande et facilita l’agitation et la mobilisation dans le cadre d’un plan centralisé par le Parti.

   Tout cela c’est ce que nous dénommons « les trois petites pattes » pour le travail de masses dans les villes : Organismes Engendrés, Ecoles Populaires et la Coordination Métropolitaine. Dans les campagnes nous appliquons les deux premières formes.

   Dans la troisième politique de la Reconstitution, le Parti développa largement son travail de masses dans les zones de la cordillère, se liant aux paysans, les paysans pauvres principalement, dans les villes au prolétariat et les masses des quartiers pauvres et des bidonvilles.

   Les organismes engendrés ont joué un rôle appréciable dans le couronnement de la reconstitution et pour jeter les bases de la lutte armée.

   L’on développa encore davantage les lignes spécifiques.

   Ainsi, pour le Mouvement des Ouvriers et des Travailleurs Classistes (MOTC) on posa les 15 thèses fondamentales pour le mouvement ouvrier.

   Dans le Mouvement des Paysans Pauvres (MCP) on les politise dans le cadre du programme agraire spécifié pour les nouvelles conditions.

   Dans le Mouvement Classiste de Quartier Pauvres (MCB) on publia les Cahier de dénonciations et réclamations du peuple. Dans le Front des Etudiants Révolutionnaires (FER) on développa davantage la thèse de la Défense de l’Université contre la corporativisation.

   Dans le Front Révolutionnaire des Lycéens (FRES) on stimula la lutte des lycéens pour l’éducation populaire. Dans le Mouvement Féminin Populaire (MFP) on arbora la thèse de l’Emancipation de la femme, en stimulant la mobilisation des ouvrières, des paysannes, des femmes des bidonvilles et des étudiantes.

   En plus on participa aux travaux du Syndicat Unique des Travailleurs de l’Education Péruvienne pour lequel, dans les années 70, on traça un ligne spécifique classiste.

   On conforma également, la Fédération des Enseignants de l’Université Péruvienne.

   Et tout ce travail convergea en une ample mobilisation idéologico-politique dans le but de commencer la guerre populaire.

   En résumé, tout le travail du Parti dans la Reconstitution, était destiné à préparer le début de la guerre populaire car, comme nous l’enseigne le Président Mao, avant d’entreprendre la guerre tout est destiné à la préparer et une fois entreprise, tout est destiné à la développer.

   Le Président Gonzalo a appliqué et développé fermement ce principe.

   Au sein de la direction de la guerre populaire on fera un grand bond en avant dans le travail de masses du Parti, bond qualitatif car la forme principale de lutte se concrétise : la guerre populaire ainsi que la forme principale d’organisation : l’Armée Populaire de Guérilla.

   Cette tâche de très haute importance se réalise à travers la militarisation du Parti et, en ce qui touche le travail de masses, cela signifie que tout le travail de masses se fait à travers l’Armée Populaire de Guérilla.

   Celle-là, en tant qu’armée de nouveau type, doit accomplir trois tâches : combattre, mobiliser et produire.

   Nous concevons que la deuxième tâche de l’armée, la mobilisation, implique mobiliser, politiser, organiser et armer les masses, tâche qui ne s’oppose pas à celle de combattre qui est la principale, car on applique le principe de concentrer pour le combat et de disperser pour la mobilisation ; à part le fait que les masses s’éduquent dans la guerre.

   Ce principe régit les trois forces : les principales, les locales et celles de base dans lesquelles sont spécifiés les divers degrés d’action.

   Pour mobiliser les masses, le Parti, à travers le EGP (Armée Populaire de Guérilla) organise des Ecoles Populaires, forme les Organismes Engendrés, les groupes d’appui.

   Il applique cette politique d’une façon dans les campagne, car c’est là que se forme le Pouvoir nouveau, et d’une autre façon dans les villes, car c’est dans les villes que l’on forme le Mouvement Révolutionnaire de Défense du Peuple qui tend à la future insurrection.

   Dans les campagnes, là où nous avons le Pouvoir, il y a des Bases d’appui, des Comités Populaires et nous faisons participer toute la masse armée, organisée en Parti, Armée et Front-Etat. Si l’on n’organise pas toute la masse, le Pouvoir nouveau ne pourra se maintenir longtemps ; des masse amorphes et un Pouvoir sans masses organisées sous la direction du Parti, sont impensables.

   Dans les villes, le travail de masses se réalise aussi à travers l’Armée et le principal c’est la lutte pour le Pouvoir à travers la guerre populaire ; la lutte revendicative, en fonction du Pouvoir est son complément nécessaire ; elle se réalise, naturellement, accompagnée de différentes actions armées afin de concrétiser les nouvelles formes d’organisation.

   Nous concrétisons le Mouvement Révolutionnaire de Défense du Peuple (MRDP) en agglutinant des masses ouvrières, paysannes, de quartiers pauvres, petit-bourgeois, en neutralisant la bourgeoisie moyenne et en allant aux forces démocratiques qui sont en faveur de la guerre.

   L’objectif consiste à mener les masse à la résistance et à élever le niveau de leurs luttes jusqu’à la guerre populaire, pour entraver, miner et perturber l’ancien Etat et servir l’insurrection nouvelle en préparant les villes par la guerre populaire, spécifiée comme complément.

   Nous employons la double politique de développer nos propres formes, ce qui est le principal, et pénétrer des organisations de tout genre.

   Nous appliquons : « Combattre et Résister ! »

   Quant aux organismes engendrés, leur développement s’est manifesté dans la guerre populaire et leurs caractères ont connu une variation ; ils continuent à être des organismes de masses du Parti et, aujourd’hui :

   1) Ils se guident sur le marxisme-léninisme-maoïsme, pensée Gonzalo ; 2) Ils se régissent par le centralisme démocratique et 3) Ils servent à développer la guerre populaire.

   Dans les campagnes les Organismes Générés sont militarisés ; dans les villes on peut appliquer différents degrés de militarisation.

   Actuellement, nous avons les organismes suivants : MOC, MCP, MCB, MFP, MJP, MIP. Le Secours Populaire du Pérou est important, il est né dans la guerre populaire comme une partie de la lutte pour les prisonniers de guerre et les disparus.

   Pour le travail militant à l’étranger, on a formé, également le Mouvement Populaire Pérou (MPP) qui a des tâches spécifiques.

   Aujourd’hui, près de huit années de guerre populaire s’étant écoulées, le Parti a fait un grand bond en avant dans son travail de masses, prouvant qu’il est juste et correcte de réaliser le travail de masses dans, et pour, la guerre populaire.

   De son application il en résulte que notre peuple apprend chaque jour davantage que la lutte de classes mène nécessairement à la lutte pour le Pouvoir et sa croissante participation dans la guerre populaire est très éloquente ; et, bien que tous ne la comprennent pas encore, ils voient en elle l’espoir concret de leur émancipation.

   Les masses développent leur lutte sous de nouvelles formes tant de lutte que d’organisation et la lutte de classes, au Pérou, s’est élevée jusqu’à sa forme principale : la guerre populaire.

   Les masses sont organisées en guerre populaire, elles en sont la base et le soutien ; elles sont organisées en Parti Communiste, en Armée Populaire de Guérilla et, principalement, en Pouvoir Nouveau, principale conquête de la guerre populaire, auquel participent les ouvriers, les paysans et la petite bourgeoisie en l’exerçant comme jamais ils ne le firent dans toute l’histoire.

   Se sont des bonds qualitatifs qui préparent les conditions pour que s’ouvre le nouveau chapitre du travail de masses dans et pour, la guerre populaire qui marche à la conquête du Pouvoir dans tout le pays.

   Nous, les marxistes-léninistes-maoïstes, pensée Gonzalo, nous assumons la tâche d’incarner la ligne de masses du Parti et de l’appliquer en donnant nos vies afin que le Parti prenne le Pouvoir dans le pays et serve à la révolution mondiale.

INCARNER LA LIGNE DE MASSES DU PARTI !

ORGANISONS L’EXIGENCE DES MASSES POUR LEUR REBELLION !

FAIRE LE GRAND BOND EN AVANT EN INCORPORANT LES MASSES DANS ET POUR LA GUERRE POPULAIRE !

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