Préparer l’offensive stratégique à travers la construction de la conquête du pouvoir

Préparer l’offensive stratégique à travers la construction de la conquête du pouvoir

Parti Communiste du Pérou

Janvier 1995

   Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !

   Le document Elections, NON ! Guerre Populaire, OUI ! distingue les trois premiers points suivants :

1)Les Elections sont cruciales pour la réaction.

2)La crise politique s’accentue et les contradictions s’aggravent

3)Le boycott développe la tendance du peuple contre les élections et sert la guerre populaire.

   Le Président Gonzalo nous enseigne qu’il faut étudier pour appliquer ; et de façon extraordinaire il le fait dans  » Campagne de Rectification avec Elections, NON ! Guerre Populaire, OUI !, apprenons de cette leçon et efforçons nous de l’appliquer à la situation actuelle ; nous avons les  » Fondements Politiques  » qui nous ont guidés, nous guident et nous guideront, nous avons les  » Instructions « , nous avons toute la documentation du PCP.

   Le monde est ébranlé, le vent gronde et la tempête redouble, tout le bavardage vide et sot de la  » nouvelle étape de paix  » a volé en éclats sous les coups de la réalité, violence réactionnaire et violence révolutionnaire s’affrontent partout, en allumant sur les cinq continents les flammes de la guerre ; preuve que l’impérialisme s’enfonce et s’enfoncera au milieu d’un système complexe de guerres très diverses, mais qui se résume en guerres justes et guerres injustes.

   Les superpuissances et puissances impérialistes ont continué de décharger leurs couteaux de bouchers sur les nations opprimées, à fin de maintenir leur domination  » à perpétuité « .

   L’impérialisme yankee fait figure de grand gendarme et seul hégemoniste, il met ses pattes sanglantes dans divers points du monde (Somalie, Irak, Moyen Orient, Europe centrale, Caraïbes, Amérique centrale, Afrique, Colombie, Pérou, etc. ), mais en essence c’est un géant aux pieds d’argile.

   La Russie brade son héritage atomique et sa puissance de guerre pour continuer sa domination et reprendre le rêve des  » vieux tzars « ,mais son économie est désarticulée, tout ce processus est la conséquence de la désintégration de l’URSS et la Russie est confrontée au même danger dans sa propre Fédération (Tchétchénie) ; l’Allemagne et le Japon suivent le pas, les deux ont de sérieux problèmes de croissance ; le premier ne peut pas digérer ce qu’il a englouti ; il a engendré : chômage, diminution de salaires, problèmes financiers.

   Le deuxième dans la pire des crises d’après guerre se caractérisant chaque fois plus par une récession et débâcle financière, au sein de la plus persistante guerre commerciale avec l’impérialisme yankee. Les autres puissances impérialistes Angleterre, France, Italie, Chine, etc. font face a des problèmes similaires. Tout le cirque du libéralisme économique leur a éclaté en plein visage, la  » prospérité  » et supposé supériorité du système impérialiste a révélé plutôt son caractère plus monopoliste, plus parasitaire, et surtout d’une agonie pestilentielle.

   Ainsi, les mêmes adversaires de deux guerres mondiales aiguisent leurs faucilles sanglantes et préparent la troisième guerre mondiale, comme toujours pour se partager le butin, pour sucer, comme des vampires, le sang des peuples et des nations.

   Toute cette offensive contre révolutionnaire générale menée par l’impérialisme yankee, hegémoniste unique, et au milieu de la banqueroute générale du révisionnisme contemporain est arrivée au sommet, et commence à décliner en s’écrasant contre la Nouvelle Grande Vague de la Révolution Prolétarienne Mondiale qui prend forme, irrésistible et aucune force au monde ne pourra la contenir.

   Le Tiers Monde est plus vaste qu’hier, comprenant l’Asie, l’Afrique, l’Amérique Latine et touche même l’Europe ; sa puissance, sa condition de zone des tempêtes révolutionnaires, et que cela soit la base de la révolution comme expression de la contradiction principale s’exprimant dans les luttes des peuples, des nations, comme la Somalie, la Tchétchénie, le peuple noir d’Afrique du Sud contre l’esclave traître Mandela, dans la persistante action armée et le naufrage des prétendus  » Accords de paix « , en fait  » accords de trahison « , en s’engraissant du sang précieux des peuples comme en Palestine, au Salvador, Cambodge, Colombie ; dans les luttes des autres peuples comme en Inde, Sri Lanka, Sierra Leona, Irak, Iran, etc…mais surtout la victorieuse et brillante célébration du Centenaire du Président Mao Tse-tung, établie par notre Président Gonzalo et qui a pour objectif l’incarnation du maoïsme, comme nouvelle, troisième et supérieure étape de l’idéologie du prolétariat international, arme décisive de l’inexorable triomphe final.

   Ils l’ont assumés partout en avant comme signe de victoire les Partis Communistes, le Mouvement Révolutionnaire Internationaliste et les peuples du monde, lié à la campagne pour  » Défendre la vie du Président Gonzalo  » et au plus haut du sommet s’élève l’imposant drapeau rouge de la guerre populaire au Pérou qui encourage à combattre et nous convie à la victoire.

   Ainsi, ce que le Président Gonzalo nous enseigne s’accomplit, les faits le confirment, la révolution est la tendance historique et politique principale et le sera encore de plus en plus.

   Le dernier monstre, le mangeur d’hommes, l’impérialisme sera rayé de la face du globe et avec lui tous ses laquais révisionnistes et tous les réactionnaires.

   La révolution va l’emporter, la guerre populaire triomphera et le communisme brillera.

   Dans le pays, la vieille société pourrie s’enfonce de façon irrémédiable dans sa crise générale, détruite par la guerre populaire qui marche irrépressiblement vers l’achèvement de la Révolution Démocratique.

   Notre peuple souffre de l’impitoyable exploitation et oppression de l’impérialisme, principalement yankee, du capitalisme bureaucratique et de la semi-féodalité, montagnes pourries qui soutiennent le vieil Etat des propriétaires fonciers-bureaucratiques, violence réactionnaire organisée, violence des impérialistes, grands bourgeois et propriétaires fonciers qui vomissent leur haine de classe exacerbée contre le peuple, aujourd’hui men, par la dictature génocide et bradeuse de patrie de la poule couveuse Nicolas de Bari Hermoza Ríos et son pantin, reptile et médiocre Fujimori.

   Ils caquettent leurs réussites de  » croissance économique « ,  » réinsertion « ,  » contrôle de l’inflation « , mais tout ça ce n’est qu’une vessie prête à éclater, ils génèrent une lueur transitoire pour finir dans la plus profonde banqueroute générale.

   Le miroir du cas mexicain les a fait se réveiller face à son inexorable destin, le tombeau ou ils iront nécessairement, enterrés par ses fossoyeurs, que nous sommes : le Parti Communiste qui dirige le peuple à travers la guerre populaire.

   Nous vivons le IIIème Moment de la Société péruvienne contemporaine, celui de sa crise générale et de sa destruction, cela doit se comprendre et s’entendre ; en voyant son procès historique on voit qu’ils ont eu des crises, qui les ont amenés sur des positions de plus en plus basses, de là ils ont tenté une récupération transitoire pour après se précipiter dans une chute presque verticale.

   Les trois moments de la société péruvienne contemporaine, ont comporté chacune trois parties : une de préparation, une deuxième partie où furent jetées les bases puis une troisième partie d’effondrement ; dans ce IIIème moment ce phénomène se présente du 1980 à 1990 comme une préparation pour après pouvoir jeter les bases, spécialement depuis le coup de 92 et ce qui arrive est la troisième partie, son effondrement et sa démolition.

   Quelques problèmes de son économie comparativement au cas mexicain.

   Le Pérou a une économie qui constitue la dixième partie de l’économie mexicaine, les deux pays se sont endetté au même rythme de 7 a 8% de son Produit National Brut (PBN) ce qui est beaucoup plus élevé que pour le cas du Brésil ou l’Argentine (2%) ou encore du Chili  » qui a un endettement zéro « .

   Le Pérou a arrêté de payer l’année 83,en vertu de la  » réinsertion  » de la dette péruvienne qui a augmenté de 3 milliards de dollars qui, bien sur, n’ont pas bénéficié à aucun secteur de la production, mais au contraire a agi de façon parasitaire, en important plutôt qu’en produisant, les économistes disent qu’a ce rythme d’endettement, et vu qu’il n’est pas productif, on peut de nouveau se trouver devant une cessation de payements, ajouter à cela la spectaculaire chute de la bourse, qui démontre la sensibilité des capitaux flottants qui arrivent au pays et qui devant le moindre signe d’instabilité sont prêts a prendre la clef des champs.

   Le supposé excédent de 5,600 milliards de dollars de réserves est constitué surtout des dépôts des banques commerciales qui déposent le 40% de ce qu’elles reçoivent, et le solde, seulement mille et des poussières de millions de dollars reste gérés par l’Etat et ils sont en train de dilapider l’argent comme si on habitait dans le palais de la reine Isabelle, avec le prince Charles et la princesse Diana e tutti quanti. Ou va finir la réinsertion ?

   Le Mexique a éclaté mais il a l’appui empressé des pays impérialistes, le Pérou ne va pas l’avoir.

   Le Mexique a une dette de 150 milliards de dollars, le Pérou 30 milliards de dollars, le Pérou a 8 milliards à remboursé, sa dette avec le Club de Paris est mal renégociée, avec des intérêts très élevés ; au Mexique existe le problème de Chiapas mais celui-ci se déroule au sein du vieil Etat, ils veulent des élections, dépoussiérer le visage du système, ils ne veulent pas le détruire, ils sont liés aux curés (une autre chose est le peuple qui combat et exprime son désir de lutter), au contraire au Pérou il y a une persistante et indéfectible guerre populaire qui démolit le système, cela n’existe pas au Mexique.

   Les économistes bourgeois disent que le risque au Pérou n’est pas pour cette année, peut-être dans 2 … 4 ans.

   Ne disent-ils pas qu’on entre dans un grand décollage !

   Nous devons : nous baser toujours sur la pensée Gonzalo, en prenant compte que nous sommes au deuxième lustre de cette décennie qui est toujours plus critique que les premières cinq années, et tout ceci dans la crise et la destruction, dans le IIIème Moment, et dans celui-ci voir que s’approche la troisième partie. Concernant la dite croissance- N’est-il pas vraie que celle-ci est concentrée dans la construction des autoroutes, la pêche et la spéculation financière ?, la réalité est la faillite de la production nationale. Voyons l’inflation, mit dans le piège du dollar avec un bas prix, qui fait que les produits du pays ne soient pas compétitifs au niveau international.

   Cela se répète dans la baisse des exportations de biens et services, des trous dans la balance commerciale et dans la balance des paiements, dans l’augmentation vertigineuse du chômage et des faillites.

   Le dollar était côté 2,27 Nuevos Soles en août 94,il est descendu à 2 Nuevos Soles en décembre et aujourd’hui il est à 2,17 Nuevos Soles, s’il est dévalué pour maintenir la parité des échanges ça donnera une poussé d’inflation (tenir compte que le 70% des épargnes sont en dollars) ; d’autres disent que le dollar doit monter légèrement, mais baisser les impôts ou exonérer d’impôts les exportations, mais ils sont besoin que nos exportations augmentent au moins 4 fois plus, et cela ne va pas les servir.

   Ainsi plane une poussée d’inflation et qui stoppera la réactivation de la production.

   Par suite de ce  » miracle péruvien  » plus de 70 mille enfants meurent au berceau chaque année, la faim se propage, tel est le cruel fléau contre l’intégrité physique du peuple, aujourd’hui nous mangeons moins de la moitié qu’il y a 20 ans ; de 5 millions dans l’extrême pauvreté en 1990, aujourd’hui nous sommes 13 millions, le chômage s’étend, il y a une surexploitation de la classe ouvrière ; la journée de travail est chaque jour majorée, elle a augmenté de plus de la moitié ; le salaire réel est descendu et le taux d’exploitation a augmenté au profit d’une poignée d’impérialistes, grands bourgeois et propriétaires fonciers qui se remplissent les poches encore plus, en diminuant le salaire réel et sans parler des l’écrasantes conditions dans laquelles vivent les ouvriers. La paysannerie soufre de la semi-féodalité, qui condamne des millions de paysans dans la plus épouvantable misère ; elle se reproduit aujourd’hui dans des nouvelles conditions, comme la reprise des terres, et une nouvelle concentration des terres.

   Derrière la mascarade de  » titularisation « ,  » enregistrement « , les vieilles et crasseuses armes de l’hypothèque et de l’usure ; et même la semi-féodalité se reproduit au sein de la capitale elle même, Exemple : Huaycán (paysans qui sont enterrés).

   La production agricole est détruite et le problème de l’importation démesurée d’aliments s’approfondit.

   En ce qui concerne la santé et l’éducation, celles-ci sont de plus en plus niées avec le baratin de  » les privatiser « ,  » plus d’efficacité,  » ; des plaies comme la malaria, le choléra, la tuberculose, l’uta, se propagent de façon effroyable.

   Par rapport à l’éducation : on nie la gratuité de l’enseignement, ils font de ridicules inaugurations d’écoles, ils amènent des ordinateurs où il n’y a pas de prise de courant, nos fils meurent de faim et ils n’ont pas de papier ni crayon, les enseignants sont en guenilles avec de salaires misérables.

   Concernant les logements, ils sont étroits et précaires, quand ils existent, où croupissent de nombreuses familles ; quant a la terre, les masses en sont dépouillées violemment.

   Quand ils la possèdent, ils ne peuvent pas avoir un toit pour s’abriter ; ils n’ont ni électricité, ni eau, ni évacuation pour eaux usées et quand ils les possèdent ils sont les victimes d’abus, d’accablants impôts comme l’autovaluo et de tarifs exorbitants.

   Les petits et moyens entrepreneurs se rongent les ongles et se regardent entre eux en voyant leurs économies et capitaux disparaître, dévorés par la voracité des monopoles.

   POUR CELA, CONTRE LA FAIM, LE CHOMAGE ET LA CRISE NOUS DEVONS COMBATTRE POUR LA TERRE, LES SALAIRES ET LA PRODUCTION NATIONALE

   En ce qui concerne la IVème restructuration du vieil Etat, il faut comprendre le caractère de l’Etat : c’est une dictature de la grande bourgeoisie et des propriétaires fonciers au service de l’impérialisme yankee, c’est un Etat des propriétaires fonciers-bureaucratiques.

   Face au développement de la guerre populaire, le vieil Etat se réactionnarise chaque fois plus et du fait de mener la guerre contre-révolutionnaire ils vont vers la centralisation absolue.

   Il faut voir aussi que ce processus de réactionnarisation est dirigé par l’impérialisme yankee, qui fut derrière le coup d’Etat (avril 92), il marque son intervention la plus déchaînée, en dirigeant une offensive réactionnaire sous la forme de guerre de basse intensité ; ils ont poursuivis avec le processus de consultations électorales et c’était l’impérialisme yankee qui a imposé cet indigeste texte qu’ils appellent Constitution.

   La Constitution de 79 n’a satisfait ni les uns ni les autres et n’a que peu duré ; la perspective de l’actuelle Constitution est pire, elle s’écroule de toutes parts, violée par ses propres promoteurs, cette  » Constitution  » est un instrument de guerre de basse intensité, c’est là son essence ; elle sert à consacrer juridiquement l’effrénée négation des Droits du Peuple, la faim, la répression générale, le génocide et la mise en vente de notre patrie.

   A la suite de tout ce processus de consultations électorales arrive les élections générales de 95.

   Mais, voyons dans quel état se trouve les institutions, les partis politiques, soutien de tout le système représentatif ?

   Elles traversent une crise très grave : L’Apra, ou se trouve son tiers ? son  » solide Nord  » ? en 1990 ils atteignent a peine 15%, aujourd’hui les sondages parlent de 2%, la  » Mechona « , au milieu d’une casserole de grillons ou ils s’arrachent les yeux et les tripes ; ceux du Parti Populaire Chrétien (PPC) ont jeté l’éponge, la  » boquichueca  » ne peut plus, au moins elle devait assurer un siège ; la Gauche Unie (IU) une autre casserole de grillons, ils sont capables de tout, de se couper l’herbe sous les pieds ou de se poignarder dans le dos pou leur rêve électoral, Barrantes a dit ayayay ! je pars d’ici tout suite ; en Action Populaire (AP) le taré de neveu de Belaunde ne peut plus, ne prend pas, ni ne prendra son envol.

   Tout le processus électoral est un désastre puisque étant un instrument de la guerre de basse intensité avec pour objectif de  » légitimer  » le vieil Etat et le gouvernement à sa tête, ce processus électoral n’arrive à rien, bien au contraire les élections sont chaque fois plus discréditées et la  » délégitimation  » avance tambour battant ; en plus de la situation antérieure des partis politiques et des désertions électorales, nous voyons le  » drame  » de Susana, l’épouse de Fujimori qui n’aime pas rester dans l’ombre ; voyons aussi la situation de Campos Arredondo, très lié à Fujimori, qui a inséré dans sa liste un de ses associés, le voleur Manrique Carreño.

   Même Pérez de Cuellar a annoncé sa retraite. La fraude électorale est connue de tous, claire comme l’eau, ces élections sont discréditées au niveau national et international, ni le décrépit sanglant Pérez de Cuellar, ni le yankee avec chullo Toledo, ni l’imbécile positif Belmont pourront les sauver.

   Mais, voyons les Forces Armées ; un Etat a un appareil bureaucratico-militaire.

   Concernant l’appareil bureaucratique, cet hangar d’autorités à travers lequel s’exerce le Pouvoir d’Etat, ministres potiches, Congrès Constitutionnel Démocratique (CCD) pour parfumer les pets de Fujimori.

   Pouvoir de Justice servile et on connaît déjà le Jury National pour les élections (JNE) qui applique le fraude électorale et constitue l’instrument de la réélection.

   Mais ce sont les forces armées la colonne vertébrale de l’état et qui ont le même caractère de classe que l’Etat qu’ils soutiennent, et ces forces armées réactionnaires de la grande bourgeoisie et propriétaires fonciers au service de l’impérialisme, ils sont contre le peuple, ce sont ses assassins, ils n’ont rien de  » professionnels « , ce sont de simples bouchers, des hyènes génocides, courageuses pour tuer les masses désarmées mais lâches pour mourir, pour affronter le peuple armé, lâches pour défendre la nation ; ces forces armées sont expertes en échecs, déshonneur de Bolognesi, Cáceres, Grau et Quinones, elles sont et se nomment  » forces tutélaires  » et  » police de la Nation « , mais il faut voir un fait : la pourriture des forces armées fait partie de la réactionnarisation de l’Etat.

   Ils sont 7 ou 8 groupes différents dans son propre sein, mais celui qui dirige est une clique dépravée, qui ont dans la pointe de ses baïonnettes la marionnette Fujimori, ces groupes comptent avec les services de l’assassin Luza et le traître Montesinos et aussi le  » petit frère  » Santiago Fujimori, tous ces juteux négoces avec les trafiquants de drogue  » Vaticano « , Tijera,Lopez Paredes ou l’escroc Manrique Carreño auquel ils tournent le dos maintenant ; cette profonde pourriture provoque mille contradictions et constitue de grands dangers pour son vieil Etat et une fracture majeur ; plus encore dans ce processus électoral la Force Armée engagée pour la réélection de Fujimori et ce sont elles qui ont assumé la campagne électorale.

   Mais en résumé, il faut souligner que ces élections générales 95 sont plus vitales qu’hier, elles sont l’instrument de guerre de basse intensité et ont pour objet la  » légitimation « , mais tout va à fin contraire de ses rêves et avidités et avance à tambour battant la  » délegitimation  » et l’effondrement de ce processus électoral, et en contrepartie se développe la tendance du peuple contre les élections.

   Analyser et réparer dans la consultation électorale d’octobre 93, Que s’est-il passé ?, peu de semaines avant Fujimori lisait aux Nations Unis la soi-disant  » Lettre de reddition de Sentier « .

   L’impérialisme yankee, la dictature génocide et bradeuse de patrie et les révisionnistes développaient la tromperie contre-révolutionnaire ; un de ses objectifs était celui de gagner les élections, mais qu’est-il arrivé ?, le Parti a répondu avec l’irrépressible guerre populaire, le 21 octobre c’était l’action de l’Hôtel Crillon et après encore d’autres, à la montagne et dans les villes.

   Le Boycott a atteint par l’action de Parti son plus haut niveau, en écrasant la tromperie contre-révolutionnaire ; le résultat est que près de 55% de la population majeure a 18 ans a rejet, le processus électoral et si en plus on ajoute le 22% ou 23% qui se sont prononcés pour le NON, on a 77% ou 78% de rejeté de la dictature génocide et bradeuse de patrie ; mais nous nous situons dans ce 55%,dans ce torrent de masses et prenons en compte ce 22%, qu’est-ce-qu’il a démontré ?., le boycott a été élevé par le Parti a travers la guerre populaire, c’est lui qui commande le pays et défini son processus ; plus encore, même la réaction a signalé les trois nouveaux tiers : le tiers de Fujimori, le tiers de l’opposition et le tiers du Sentier.

   Alors où en est la restructuration, la quatrième de ce siècle ?

   Concernant la guerre contrasubversive prêtons attention au coup d’Etat d’avril 92, qui marque un tournant de ce processus, avec une intervention plus effrénée de l’impérialisme yankee en la dirigeant au moyen de la guerre de basse intensité appliqué par la dictature génocide bradeuse de patrie, a cette fin des campagnes d’encerclement et d’anéantissement sont organisées pour récupérer des positions et maintenir son système qui correspond à l’Equilibre Stratégique.

   Le Parti les a combattu et vaincu ; puis vint la détention du Président Gonzalo ; eux ainsi que les révisionnistes et leurs serviteurs, pensaient que c’était une grande déroute, le Président Gonzalo leur a dit :  » vous rêvez !, continuez a rêver !, c’est un détour, un détour dans le chemin rien de plus ! « , ils ont cru à une victoire rapide mais ils ont été écrasés par le tourbillon de l’incessante guerre populaire, aciérée par le Président Gonzalo et fermement unis autour de la Direction, la Base d’Unité du Parti, la guerre populaire, le Plan Stratégique de Développement.

   Alors ils ont monté des plan sinistres avec la complicité des agents révisionnistes infiltrés et traîtres, déchaînant des offensives sanglantes contre les Bases d’Appui, et en concoctant la tromperie contre-révolutionnaire l’imputant à notre Président Gonzalo.

   Mais ces offensives ont été écrasées et la tromperie détruite ; alors ils se sont réunis fin décembre 93 pour demander l’aide de leurs maîtres impérialistes yankees. Watson et d’autres militaires yankees arrivent, et lancent leurs opérations  » Aries « ,  » Oreja de Perro « ,  » Cojo Rodríguez « ,  » Liebre I, II et III « , etc., mais ils n’ont récolté que des échecs.

   Les opérations ont été sanglantes s’acharnant contre la masse désarmée, faisant la seule chose qu’ils savent faire, le génocide , mais face au grondement des fusils de l’Armée Populaire de Libération ils ont fuis comme des lapins.

   En novembre 94 arrive le chef du Commando d’Opérations Sud yankee, qu’est-ce-qu’il est venu faire ? Face a leur échec total il est venu planifier une nouvelle campagne d’encerclement et d’anéantissement avec une plus grande participation de l’impérialisme yankee sous le masque de  » guerre contre le trafic de drogue « .

   Fujimori annonce avec tambour et trompette en décembre qu’il s’agissait de la guerre finale contre le narco-trafique et proclame bruyamment l’active participation d’hélicoptères et de bombardiers yankees, mais la mascarade a été rapidement dévoilée par la réponse cinglante du Parti Communiste intensifiant la guerre populaire et mettant au grand jour l’offensive anti-communiste, contre la guerre populaire, contre le Parti, contre le Peuple, avec l’intervention forcenée de l’impérialisme yankee sous le couvert de la lutte contre le narco-trafique. Une fois de plus ils subissent une défaite et n’atteignent pas leurs objectifs.

   Ainsi, leurs trois tâches contre-révolutionnaires sont une impossibilité historique et politique, ils ne peuvent pas et ne pourrons pas les accomplir.

   Ce qui arrive est le mûrissement des conditions pour le triomphe de la guerre populaire, la situation révolutionnaire se développe de façon croissante et marche vers la crise révolutionnaire, tout dépend de nous, de ce que nous faisons et pouvons faire, puisque nous avons l’arme invincible du marxisme-léninisme-maoïsme, pensée gonzalo, Direction et direction du Parti, nous avons une invincible guerre populaire.

   Les misérables révisionnistes et malotrus, déchets de la réaction, veulent nous jeter du sable dans les yeux, ils proposent un  » repli politique général « .

   Il faut y penser, si notre révolution souffrait d’une grande défaite (ce qui n’est pas le cas), la situation révolutionnaire en développement deviendrait une situation révolutionnaire stationnaire ; cela impliquerai un repli en bon ordre, mais ça ne serait qu’un gros nuage dans notre lumineux chemin de progression.

   En Chine en 1927 la révolution avait subit un dur revers, elle est entrée dans une situation révolutionnaire stationnaire, par suite de l’action de l’opportunisme, du révisionnisme, c’est pour cela qu’il faut combattre l’opportunisme et le révisionnisme de manière implacable ; Comment a procédé le Président Mao ?

   Il a proclamé la Ligne Rouge et qu’a été la Ligne Rouge ?

   Il n’ont pas dit de pleurer, ils n’ont pas dialogué, ils ont dit « guerre populaire « .

   Et ainsi a commencé l’encerclement des villes depuis la campagne. C’est cela qu’on doit apprendre ! nous sommes maoïstes, plus encore, pensée Gonzalo, pensons alors, même dans la pire des circonstances, la guerre populaire ne peut pas être arrêtée, le drapeau rouge ne peut pas tomber, seule la guerre populaire est notre espoir.

   Réaffirmons-nous dans le compromis solennel que nous avons assumé, de ne jamais rendre les armes jusqu’au communisme ! plus encore si la dure réalité révolutionnaire montre que la réaction s’enfonce et continuera de s’enfoncer au milieu du génocide qu’ils commettent, ils seront complètement exterminés par la guerre populaire, tout le sombre passé sera enterré et la lumière du soleil illuminera toutes les coins de notre patrie.

CONFLIT AVEC L’EQUATEUR

   Il faut voir plusieurs questions. Déjà le Congrès nous signale le problème des frontières, le Président Gonzalo l’a réitéré dans son magistral Discours, il établit trois siècles, trois crises, risque de la nation. Partir de là

   Frontière avec le Chili :

   Il y a eu un trait, le siècle passé a la suite de la guerre avec le Chili ; puis vint le Trait, du 1929, le Chili conserve Arica, et Tacna revient au Pérou, et le Chili assume le compromis de construire un quai dans le port d’Arica et en céder la propriété au Pérou ; aussi la Bolivie obtiendrait une sortie sur le Pacifique à travers un corridor au sud d’Arica ; pendant le gouvernement du génocide García Pérez, Pinochet disait qu’il pourrait donner une sortie a la Bolivie au nord d’Arica, c’est-à-dire entre Arica et la Ligne de la Concorde, ni le démagogue génocide ni son chancelier Allan Wagner n’ont dit un mot ; dans l’actuel gouvernement a été signé la dite  » Convention de Lima « , plus laxiste et dans de pires conditions qu’en 1929, il y a eu répudiation générale et tout a été suspendu ; mais d’autre part des mines de cuivre ont été vendus au Chili en territoire péruvien, a Moquegua ; mais ce n’est pas tout, puisque la Bolivie a déjà son corridor et même sa  » Mer-Bolivie  » qui n’est pas au sud d’Arica, ni au sud de Tacna mais au contraire plus au nord, a Ilo.

   Frontière avec le Brésil :

   Il y a trois débouchés du Brésil sur le Pacifique ; réparer en cela, c’est ne pas du Pérou a l’Atlantique mais du Brésil au Pacifique : un débouché est au sud, à travers Madre de Dios, Puno jusqu’au Matarani (Arequipa) ; l’année 92 des entrepreneurs brésiliens arrivaient à Arequipa et disaient que Matarani était la  » sortie naturelle  » du Brésil sur le Pacifique (autoroute trans-océanique) ; l’autre est à travers Atalaya vers Lima, en partageant par moitié le Pérou et la troisième se trouve au nord, elle passe par Bagua et arrive a Piura.

   Frontière avec l’Equateur :

   Ce problème vient du siècle passé, de la Grand Colombie, de Bolìvar.

   Dans l’année 1941 a eu lieu une guerre et en 1942 a été signé le Protocole de Rìo de Janeiro où le Pérou a cédé, soi-disant  » par générosité « , des milliers de kilomètres carrés ; ce protocole établit les limites et la démarcation des frontières, sous l’autorité de quatre  » garants « (Quatre polissons, où le polisson majeur est le yankee), rien n’était fixé, il n’y a pas eu démarcation sur 78 kilomètres dans la Cordillère du Condor et depuis ce fait est manipulé de façon sinistre par l’impérialisme yankee et les gouvernements réactionnaires du Pérou et de l’Equateur, toujours au dépens du peuple et contre nos nations en formation. Dans ce cas concret, il faut voir que depuis quelques années l’Equateur se trouve a l’intérieur de nos frontières, il l’a déjà été en 1981, à l’époque, Hoyos Rubio (Chef du Commandement Conjoint) proposait d’aller jusqu’à Guayaquil et délimiter de façon définitive la frontière mais quelque temps après il subit un étrange accident.

   L’Equateur continue d’être sur notre territoire ; à partir de 1990 se déroule une invasion mais Fujimori et les Forces Armées l’ont avalisé ; en 1992 quand Durán Ballén assume la charge de Président, Fujimori y assiste, là, Durán Ballén signale que  » l’Equateur est un pays amazonien  » et il se réfère à l’expédition d’Orellana qu’est-ce que ça veut dire tout cela ?

   Que toute la marge nord de l’Amazonas appartient à l’Equateur, Qu’a fait Fujimori ? ; quelques années en arrière le misérable Luis Alberto Sánchez dans une situation similaire abandonne la réunion, Fujimori de son côté applaudit Durán Ballén et l’embrasse, après les réactionnaires équatoriens le portent en triomphe et le promènent dans les rues de Quito ; précédemment Torres y Torres Lara commandé par le  » général victorieux  » Hermoza Ríos signe le  » Pacte des Chevaliers « , acceptant l’invasion équatorienne.

   Les frontières que nous avons c’est le peuple qui nous les a données, avec son sang, et seul le peuple peut défendre en s’intégrant aujourd’hui à l’Armée Populaire de Libération pour faire la guerre populaire dirigé par le Parti Communiste.

   Les Forces Armées Réactionnaires Quand ont-elles défendu le Pérou ? Quand ont-elles défendu nos frontières ? la réaction péruvienne n’a pas arrêté de donner notre territoire aux autres pays, ils ont donné des territoires au Brésil, Colombie, Chili et Bolivie, Quand ont-elles défendu notre patrie ? Jamais !

   Qu’a fait Fujimori et les Forces Armées réactionnaires dans les dernières années ?

   Ils ont suivi leur loi de génocides et bradeurs de patrie, pire encore, il faut voir les faits décrit plus haut.

   De sa croissante  » délégitimation « , de l’échec de ses tâches, du désastre de son processus électoral, Que devons-nous conclure ?

   Que derrière le conflit avec l’Equateur que peut-il y avoir sinon des intérêts obscurs et des plans sinistres contre le peuple et la guerre populaire, de la part de l’impérialisme yankee, de la dictature génocide et bradeuse de patrie et du gouvernement réactionnaire équatorien. En outre, pensons-nous que le peuple équatorien a des intérêts fondamentaux différents de ceux du peuple péruvien ? NON !, nous avons les mêmes intérêts fondamentaux, le peuple ne lutte pas contre le peuple ! pour cela nous disons : Peuple péruvien et équatorien unissez-vous, pour combattre de front l’impérialisme yankee et la réaction du pays ! et cela seulement peut se faire avec la guerre populaire ; aujourd’hui plus que jamais, sans Armée Populaire de Libération le peuple n’aura rien, ne pourra pas assurer son destin, Pour y parvenir nous avons besoin de quoi ?

   De plus de Parti Communiste, de plus d’Armée Populaire de Libération, de plus de Nouveau Pouvoir, de plus de Guerre Populaire. Pour cela , contre la répression et le génocide, combattons pour les droits du peuple et la guerre populaire ; contre le vieil Etat et l’impérialisme, luttons avec ténacité et héroïsme pour la République Populaire du Pérou. Réaffirmons-nous et appliquons :

UNIR LE PEUPLE POUR DEFENDRE NOTRE GRAND DIRIGEANT, CONTRE LA DICTATURE GENOCIDE !

SE REAFIRMER DANS LA BASE D’UNITE DU PARTI ET LA CONSTRUCTION DE LA CONQUETE DU POUVOIR !

   Nous venons d’appliquer le VIème et avant dernier Plan Militaire dans la situation internationale, nationale et du Parti qui font de l’arrestation du Président Gonzalo un fait historique qui mettent en tension toutes les forces pour accomplir les taches du IIIème Plénum.

   La Ière Campagne nous l’appliquons, en poursuivant sans cesse, la défense de la vie du Président Gonzalo en infligeant la défaite a l’ennemi, la torche s’est maintenue allumée ; la IIème Campagne s’est développée de septembre 93 au juin 94 concrétisant une dure victoire, en écrasant les campagnes d’encerclement et d’anéantissement les plus féroces montées par l’ennemi dans les treize dernières années, pendant lesquelles ils ont monté la tromperie contre révolutionnaire ; ils ont de nouveau rêvé d’une  » victoire rapide « , d’une liquidation en quelques mois, mais la guerre populaire ne s’est pas seulement maintenu, mais encore s’est développée ; montrant qu’elle est enracinée profondément dans le peuple qui lui n’a pas d’autre besoin puisqu’il exige du plus profond de son âme : Plus et encore plus de guerre populaire marxiste-léniniste-maoïste, pensée gonzalo, le drapeau rouge s’est maintenu très haut, avec notre Grand Dirigeant le Président Gonzalo, avec notre glorieux PCP.

   Sur les bases de ces deux premières campagnes s’érige la IIIème Campagne, qui a été un succès total et brillant, une campagne démolisseuse dans laquelle a été écrasé l’ennemi de manière radicale.

   La preuve en est le Comité d’Ayacucho qui entre août et novembre 94, en appliquant la contre-campagne avec défense active avec guerre populaire, a anéanti plus de 100 effectifs des forces armées génocides dans des embuscades et d’autres actions militaires.

   Dans le Huallaga pendant la même période, dans d’autres embuscades, anéantirent 58 éléments des forces armées et policières, il en fut de même pour le nettoyage des contre révolutionnaires, des infiltrés et traîtres.

   Ensuite les embuscades et harcèlements ont continués comme le prouve l’embuscade de Previsto, où furent anéanties environ 100 forces vives.

   A Cangallo-Fajardo la guerre populaire a continuée développant l’occupation de villages, l’anéantissement de mouchards, liquidation de vicuñeros qui agissent contre le peuple et sont des agents de l’ennemi, rappelons l’embuscade de Chumbilla avec l’attaque d’un convoi militaire lui causant 7 pertes.

   Au nord du pays, occupation des villages, liquidations d’officiers de police, des vieilles autorités et assaut du poste de police d’Aglomarca en Cajabamba, qui fut totalement démoli.

   Au nord moyen l’incessante action armée se poursuit, avec des incursions et prise de village qui a ébranlé la réaction.

   Dans la capitale même, l’offensive de septembre, voitures piégées et sabotages, sabotage du réseau électrique, anéantissement d’officiers des forces policières, du Service de Renseignement National et des laquais de  » l’Accord de Paix « , une grande agitation et propagande, harcèlement de postes de police, voitures piégées dans deux installations de la FAP (Forces Aériennes Péruviennes), voitures piégées contre Luza, contre D’Onofrio (exploiteurs d’ouvriers), embuscades et conquête de Fales en Comas (novembre), sabotage dans des banques et entreprises financières, incendies dans les chaînes commerciales de la grande bourgeoisie, et d’autres actions.

   Et la persistante guerre populaire continue de se développer au sud du pays, auquel s’ajoute l’héroïque résistance des prisonniers de guerre, qui combattent dans des conditions très difficiles l’ennemi, en continuant à combattre, mobiliser et produire, transformant des lugubres cachots de la réaction en Lumineuses Tranchées de Combat, maudissant ce que disent les traîtres, harpies humaines, fidèles serviteurs de l’impérialisme yankee qui diffusent  » l’Accord de Paix « .

   Nous devons continuer à combattre la LOD (Ligne Opportuniste de Droite) révisionniste et capitularde, sans la combattre nous ne pouvons pas conquérir le pouvoir dans tout le pays, mais le principal est de se réaffirmer dans la Base d’Unité du Parti et Construire la Conquête du Pouvoir et cela demande des offensives destructrices contre la LOD révisionniste et capitularde, la balayer, en épurer le Parti qui en sort fortifié, et qui se constituera encore plus comme forteresse, oeuvre du Président Gonzalo, fine épée de pur acier, nous sommes les bastions de cette forteresse, nous l’avons été, nous le sommes, et nous devons l’être encore plus, c’est une nécessité, exigée par la classe ouvrière, le peuple, nous devons développer :

PREPARER L’OFFENSIVE STRATEGIQUE A TRAVERS LA CONSTRUCTION DE LA CONQUETE DU POUVOIR qui correspond a notre colline dans l’Equilibre Stratégique.

   Nous appliquons le IVème PEDG (Plan Stratégique de Développement de la Guerre Populaire) et c’est pour conquérir le Pouvoir dans tout le pays, nous devons l’appliquer avec la fermeté et la résolution de communistes, c’est notre guide, il nous montre le chemin, nous permet de battre les plus sinistres offensives de l’ennemi, en développant la guerre et la destruction dirigées par notre Parti.

   Persister en cela pour fortifier la guerre populaire unitaire, faire plus de guerre populaire marxiste-léniniste-maoïste, pensée Gonzalo qui poursuit le chemin d’encercler les villes depuis la campagne et dont les Bases d’Appui constituent la moelle.

   Les Bases d’Appui doivent concrétiser la stabilité relative du Nouvel Etat dans sa marche vers la République Populaire du Pérou et cela se fait à travers le VIème Plan Militaire, avec les plans victorieux établis par notre Président Gonzalo, poursuivis de façon héroïque par notre Comité Central et tout son système de direction, cela se fait en déroutant et écrasant les campagnes  » d’encerclement et anéantissement  » de l’ennemi, maniant les quatre formes de lutte et surtout les combats de guérilla puisque sans l’anéantissement des forces, nous ne pouvons pas préserver ni développer les nôtres, nous ne pourrons pas écraser ses offensives sanglantes.

   Nous sommes prêts à traverser le fleuve de sang, le passage de sang et de victoires qu’exige la conquête du Pouvoir dans tout le pays ; la vie s’affirmera à travers d’héroïques sacrifices.

   Nous faisons face aux difficultés, aux temps orageux mais nous sommes une nouvelle force avec un brillant avenir, arborons plus haut que jamais  » Apprendre du Président Gonzalo !  » et  » Assimiler la pensée Gonzalo ! « .

   Appliquer la pensée Gonzalo et l’obscurité deviendras clarté, le possible se fera réalité, et la difficulté facilité, rappelons-nous ce que le Président Mao nous enseigne :

    » Gagne la guerre celui qui résiste une minute de plus..  » et nous savons le faire, nous gagnerons parce que nous savons ce que nous voulons et ce que nous voulons est le Pouvoir, c’est pour cela que la question centrale est le combat,  » notre centre est combattre, notre vie quotidienne est la guerre « , le central est la guerre populaire.

   Ainsi les choses, le problème est et continuera d’être  » lutter ou mourir, la lutte sanglante ou le néant « .

GUERRE POPULAIRE JUSQU’AU COMMUNISME !

Janvier 1995 COMITE CENTRAL
PARTI COMMUNISTE DU PEROU

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