Congrès de Bolchevisation

Congrès de Bolchevisation

(Albert Treint)

Dans deux mois à peine notre Parti va tenir son Congrès national. Un espace d’un an sera écoulé depuis Lyon. L’an dernier, nous pleurions Lénine et nous jurions, pour compenser sa perte, dans la mesure où elle peut être compensée, d’unir plus étroitement que jamais dans l’Internationale communiste les forces de tous ceux qui sont résolus à continuer le chemin dans la voie tracée par celui qui génialement guida le prolétariat dans la voie révolutionnaire. Il y a un an, nous pleurions la mort de Lénine. Et maintenant nous pouvons saluer la montée puissante du léninisme dans toute l’Internationale, et en particulier dans notre Parti français.

Notre Congrès de Lyon s’est tenu l’an dernier dans la confusion. Et celle-ci n’était que le reflet à l’intérieur de notre Parti d’une situation internationale confuse pour nos yeux qui ne savent pas encore suffisamment jeter un regard perçant sur l’avenir.

La période démocratique

La défaite d’octobre en Allemagne venait de se produire, les travaillistes vainqueurs aux élections accédaient au Gouvernement de l’Empire britannique, le Bloc des Gauches s’annonçait en France comme le vainqueur assuré des futures élections et en même temps grondait dans le Parti russe la discussion formidable qui mettait aux prises les léninistes avec les retours offensifs du trotskysme, non pas seulement sur des questions idéologiques, non pas seulement sur des questions intérieures au Parti, mais sur les questions vitales dont dépendait le sort de la Révolution.

Tout cela signifiait, après une longue période internationale de guerre impérialiste, de terreur blanche, de complots et de guerre d’intervention contre-révolutionnaire contre la Russie des Soviets, une vaste tentative de la démocratie bourgeoise de venir à bout par des méthodes nouvelles et plus compliquées, du prolétariat révolutionnaire et de sa forteresse russe, que la violence de la dictature bourgeoise n’avaient pas réussi à terrasser.

Objectivement, l’on peut dire que la Deuxième Internationale et l’opposition russe furent les instruments de cette tentative.

Il ne s’agit nullement des intentions de Trotsky ou de celles des leaders oppositionnels, il s’agit des éléments sociaux qui les soutenaient et dont ils traduisaient les aspirations.

Et le 13e Congrès de notre Parti russe, dont les décisions furent ratifiées par le 5e Congrès mondial, ont caractérisé de la façon la plus nette l’opposition russe comme porteuse de déviations petites-bourgeoise susceptibles, si elles se développaient, de mettre en danger la dictature du prolétariat et le sort de la révolution russe.

La bourgeoisie internationale ne s’y est pas trompée, Certes, elle peut faire erreur. Mais nous savons que la Bourgeoisie, qui est une classe sociale habituée à l’exercice du pouvoir, redresse vite les erreurs passagères qu’elles peut commettre et qui sont défavorables à ses intérêts de classe.

La continuité systématique avec laquelle la presse bourgeoise du monde entier soutient Trotsky, l’opposition russe et la droite internationale, devrait ouvrir les yeux de tous les camarades, même de ceux qui, avec de grands talents et un beau passé révolutionnaire, se sont fourvoyés dans une fausse politique.

La lutte contre la droite

L’analyse des causes de la défaite d’Octobre 1923 en Allemagne a montré que, même dans les partis les plus évolués, comme notre Parti frère d’Outre-Rhin, les dangers opportunistes peuvent renaître et se développer avec une force suffisante pour faire échouer le prolétariat au moment de la lutte décisive.

C’est pourquoi le 5e Congrès, fidèle à toute la tradition du Parti bolchevique, a institué dans l’Internationale la lutte permanente et sans merci contre les déviations opportunistes.

Le Parti Bolchevik n’a pu amener et gagner la bataille contre le capitalisme qu’en se différenciant de la vieille social-démocratie et qu’en éliminant de ses rangs les Martov, les Plékhanov et tous ceux qui, après avoir bien servi le prolétariat, voulaient l’entraîner dans un mauvais chemin.

Nous devons entendre cette leçon du bolchevisme.

Le Parti n’est pas fait pour récompenser les services passés, quelque grands qu’ils soient, de ses militants; le Parti est fait pour préparer inlassablement à travers les luttes quotidiennes l’avenir révolutionnaire du prolétariat.

Le parti va vers la Révolution, entraînant la classe ouvrière et les masses travailleuses et tous ceux qui se dressent résolument sur le chemin pour l’empêcher de passer doivent être éliminés sans merci.

La période démocratique se termine

La période démocratique pacifiste, qui s’annonçait à Lyon, sera déjà terminée au Congrès de Paris. Elle aura été marquée par la guerre espagnole contre le Maroc et par la ruée des impérialismes vainqueurs sur la Chine.

Le plan Dawes, la Conférence de Londres, les accords de Genève ne sont que des compromis provisoires, très provisoires, qui constituent, à la fois, une base pour l’exploitation et l’oppression renforcée du prolétariat, des masses travailleuses métropolitaines et coloniales et un point d’appui pour le développement des rivalité impérialistes.

Il fallait l’alliance de la social-démocratie internationale (gouvernement démocratique en Allemagne, gouvernement du Bloc des Gauches en France et gouvernement travailliste en Angleterre), il fallait l’alliance de ces forces avec la pression du capital financier américain pour conclure ces compromis.

Et maintenant qu’il s’agit pour chaque impérialisme d’utiliser ces compromis de Londres et de Genève dans la lutte contre le prolétariat et contre les impérialisme rivaux, au diable la période démocratique pacifiste.

Le besoin des diplomates de la IIe Internationale se fait moins impérieux pour la Bourgeoisie. Il faut des gouvernements à poigne. On n’a plus autant besoin de ruser avec la classe ouvrière. Et c’est Coolidge, domestique des grands financiers et des grands trusts américains, à la présidence des Etats-Unis, c’est Baldwin, chef des conservateurs anglais, qui succède à MacDonald, c’est en France l’appel fasciste à la nation française lancée par Millerand, jouissant de la complaisance complice du gouvernement Blum-Herriot.

La période démocratique pacifiste fait place à une période toute nouvelle qui ne sera ni fasciste, ni démocratique bourgeoise, à une période toute nouvelle où le capitalisme, pour résister à sa propre dissociation, pour tenter de maîtriser les contradiction intérieures qui le déchirent, pour gagner du temps et échapper à la montée de la révolution prolétarienne, combinera toutes les méthodes de lutte contre la classe ouvrière.

L’opposition russe engage la lutte dans l’Internationale

L’opposition russe est devenue une opposition internationale et reflète de plus en plus des erreurs petites-bourgeoises.

L’opposition n’a pas grandi, bien au contraire, mais elle s’est organisée. Nous n’avons pas la preuve matérielle absolument incontestable de l’existence fractionnelle de l’opposition à l’échelle internationale. Mais nous observons. Et quand nous voyons tout se passer comme dans une action concertée, nous n’avons pas la naïveté de croire à je ne sais qu’elle harmonie préétablie. La naïveté n’est pas une vertu bolchevique.

Il est tout à fait caractéristique que notre opposition internationale n’ait pas écrit une ligne contre Hœglund, le Frossard suédois. Et cela au moment où Hœglund clamait partout son accord avec la droite internationale. J’ai personnellement écrit avec instance à Rosmer et à Monatte pour les prier d’écrire contre Hœglund. Ma lettre a été transmise par le Parti. Nous attendons encore les articles de Monatte et de Rosmer. On n’est jamais tout à fait en désaccord avec ce qu’on refuse à combattre.

Nous commençons seulement à voir la profondeur des désaccords qui étaient en germe dans la discussion russe de l’an dernier.

L’opposition a été battue au 13e Congrès du Parti russe par l’unanimité des délégués. Elle a refusé de venir s’expliquer devant le 5e Congrès. C’était déjà une attitude très étrange.

Au 5e Congrès, l’opposition devait parler, soit pour dire: je suis d’accord avec le Comité Central russe, soit pour dire: je maintiens intégralement mon point de vue, soit pour dire enfin: sur tels points je suis d’accord avec le Comité Central et sur tels autres points voici les divergences qui nous séparent.

L’opposition a préféré garder le silence. Et nous avons compris que, battue, elle se taisait, mais en guettant l’instant favorable pour relever la tête.

Nous donnons ici un avertissement tout à fait clair en ce qui concerne le Parti français.

Nous savons qu’il est impossible de passer de la Russie de la Nep à la Russie du socialisme sans passer aussi par quelques crises. Il n’y a pas de route si droite, si géométrique qui conduise au communisme. Il nous faut passer en Russie au travers de mille difficultés suscitée de l’intérieur et de l’extérieur. Les classes subsistent en Russie et les États impérialistes au dehors, dans des rapports mouvants. La plus savante mathématique économique ne saurait éviter des crises en Russie.

Nous tenons à le dire ici très clairement. Contre tous ceux, quelque grands qu’ils soient, qui guetteraient le moment d’une crise en Russie, non pour la résoudre, mais pour l’exploiter politiquement dans l’intérêt de leur tendance, contre la direction bolchevique du Parti russe et de l’Internationale, contre ceux-la nous mènerons la lutte jusqu’au bout, implacablement.

Et nous sommes sûrs que cette lutte ne sera pas seulement la nôtre, mais celle de tout le Parti français.

L’opposition russe a gardé le silence devant le 5e Congrès alors que nous l’invitions à parler. Elle a préféré se faire entendre devant une assemblée de vétérinaires à Moscou.

Trotsky y a fait un long rapport sur la situation internationale et les perspectives de la révolution mondiale. Il est déjà tout à fait caractéristique que Trotsky n’ait rien dit devant les délégués ouvriers de tous les pays et ait réservé sa parole pour un public mêlé de semi-intellectuels petits-bourgeois.

Nous eussions été très heureux que Trotsky nous traitât comme de simples vétérinaires.

Ce discours de Trotsky a rouvert la discussion. Je pense qu’il faudra le publier. Staline en a fait une critique qui a déjà paru dans le Bulletin Communiste. Staline a exactement exprimé notre point de vue. Néanmoins, le discours de Trotsky ne saurait être serré d’assez près. Les erreurs qu’il contient sont présentées, comme toutes les erreurs de Trotsky, d’une manière tout à fait brillante, séduisante et avec un grand talent. C’est pour cela qu’il faut les dénoncer avec précision.

Trotsky ne s’en est pas tenu là. Il a écrit d’une manière tout à fait tendancieuse l’histoire d’Octobre 1917. Et il a fait précéder l’édition de Londres d’une préface de bataille à laquelle la Pravda a opposé la réponse que nous reproduisons dans ce numéro des Cahiers du Bolchevisme.

Dès maintenant, en considérant l’ensemble des matériaux déjà parus, nous pouvons dire que les graves divergences qui séparent Trotsky du bolchevisme portent sur trois points principaux: 1° la perspective révolutionnaire ; 2° l’appréciation des méthodes de lutte de la bourgeoisie, fascisme et social-démocratie ; 3° la conception même de ce que doit être un parti bolchevique.

Le sujet est trop vaste pour pouvoir être traité dans les limites de cet article. Les Cahiers du Bolchevisme traiterons ultérieurement ces trois points.

Dès maintenant nous voulons néanmoins indiquer très clairement notre position sur ces trois questions:

1° Nous ne croyons pas que pendant une longue période historique l’impérialisme américain puisse dominer les contradictions du système capitaliste qui ne feraient que s’accumuler pour éclater dans je ne sais quel lointain.

Il y a là, sous une forme nouvelle et plus fine, la résurrection de la thèse du super-impérialisme de Kautsky marchant de pair avec l’éloignement de la perspective révolutionnaire;

2° Nous n’admettons pas, en conséquence, la possibilité (d’ailleurs déjà démentie par les événements) d’une longue période de démocratie bourgeoise succédant à la période de terreur blanche et de fascisme. Nous ne croyons pas que la bourgeoisie a passé par une période démocratique parce qu’elle était devenue plus forte. Nous croyons au contraire que le régime capitaliste est tellement déchiré par se contradictions intérieures, qui s’aggravent sans cesse, qu’il ne peut plus se maintenir que par des méthodes compliquées, combinant de manières fort diverses les moyens fascistes, social-démocrate et anarchistes.

Nous ne pensons pas que le fascisme peut être considéré uniquement comme une formation technique de combat du capitalisme alors que la social-démocratie se bornerait à illusionner le prolétariat.

Nous croyons que fascisme, social-démocratie, anarchie, c’est la combinaison intime selon des formules variables du groupe de combat et de la démagogie sociale;

3° Nous pensons que la vérification historique des hommes et des groupes ne se fait pas seulement au moment de la révolution.

Il suffirait alors d’être révolutionnaire au moment du combat décisif et de traduire à ce moment la poussée des masses pour justifier toutes les fautes antérieures.

Nous démontrerons que ce néo-trotskysme contient, sous une forme nouvelle, plus subtile et plus délétère, toutes les erreurs combinées de l’ancien trotskysme et du luxembourgisme.

Sur tous ces problèmes notre Parti devra prendre très clairement position.

Unité syndicale

Notre futur Congrès de Paris devra également comprendre le sens de notre lutte pour l’unité syndicale internationale et en tirer pour la France les conséquences nécessaires. L’essence de notre tactique c’est de multiplier nos contacts avec les ouvriers réformistes pour les détacher de leurs chefs et entraîner tout le mouvement syndical dans la bataille révolutionnaire. Aussi, mettant de côté tout fétichisme d’organisation, devrons-nous maintenir dans la vieille C.G.T. les syndicats où nous aurons conquis la majorité. Les détacher, les faire adhérer à la C.G.T.U., c’est nous couper nous même de la masse réformiste de la C.G.T. que nous devons gagner à la révolution. Tant que l’unité ne sera pas reconstituée la C.G.T.U. elle-même a tout intérêt à voir croître l’influence révolutionnaire dans la C.G.T. et à voir s’agrandir et se consolider dans Amsterdam les îlots révolutionnaires qui cristalliseront autour d’eux la volonté de lutte encore indécise des millions de syndiqués de la gauche d’Amsterdam.

Bloc, gouvernement ouvrier et paysan

Notre Congrès devra définir exactement ce qu’est le Bloc ouvrier et paysan, ce qu’est le Gouvernement ouvrier et paysan; non une coalition de partis se mouvant sur le terrain de la constitution bourgeoise, mais l’entraînement par le Parti communiste du prolétariat dirigeant les masses paysannes et petites-bourgeoises.

Le Gouvernement ouvrier, synonyme de la dictature du prolétariat, devra pouvoir s’appuyer sur de solides institutions de classes gagnées à l’idée de la lutte révolutionnaire et ayant confiance dans le Parti communiste: Conseils d’usines, Syndicats, Coopératives, Organisations de paysans, etc.

Les mouvements coloniaux

La question coloniale devra être bien mise en lumière.

Nous luttons pour abattre révolutionnairement les impérialismes. Les mouvements coloniaux et nationaux constituent une réserve primordiale d’énergie. Les mouvements nationaux et coloniaux sont la matière explosive de la politique internationale.

Cette matière explosive, maniée par les capitalismes rivaux, peut servir à déclencher une nouvelle guerre impérialiste; maniée par le prolétariat, sous une ferme direction communiste, elle peut contribuer à l’explosion révolutionnaire.

La bolchevisation du Parti

Notre Congrès de Paris devra travailler à la bolchevisation du Part. Renforcer l’idéologie léniniste, organiser un enseignement correspondant, lutter contre les survivance idéaliste, pacifistes et jaurésistes, faire comprendre et appliquer les décisions du 5e Congrès mondial, les traduire dans notre politique, dans notre tactique et dans notre organisation, telle est la tâche.

Nous devrons, en liaison avec toute notre ligne léniniste, définir clairement notre tactique municipale.

Il faudra aussi rapprocher encore plus intimement, pour l’œuvre commune, les Jeunesses et le Parti.

Enfin, il faudra créer une direction tout à fait homogène, non seulement au sommet du Parti, mais à tous les degrés de l’organisation.

La lutte contre la droite est non seulement une lutte idéologique et politique, elle est aussi une lutte organisatoire. La droite doit au moins être éliminée des postes responsables.

Nous ne sommes pas la IIe Internationale. Celle-ci a battu politiquement et idéologiquement le révisionnisme de Bernstein; mais elle l’a laissé subsister dans l’organisation. Et le révisionnisme, battu dans les Congrès, a fini par diriger pratiquement la IIe Internationale et par la mener à la faillite.

Nous sommes la IIIe Internationale et nous battrons idéologiquement, politiquement et organisatoirement le bolchevisme révisé de la droite internationale qui évolue rapidement vers le néo-menchevisme.

Idéologie homogène, politique homogène, structure homogène, direction homogène, nous constituerons notre parti en un bloc d’acier que rien ne puisse entamer.

C’est seulement l’unité monolithique du Parti qui lui permet de manœuvrer avec le maximum de souplesse au milieu de toutes les difficultés.

Ne recommençons pas l’isolement de la Commune de Paris

Nous devons aussi nous occuper de diriger le développement de notre Parti pour éviter de grands dangers.

L’influence politique de notre Parti dépasse largement sa capacité d’organiser la lutte des larges masses. Il faudra trouver les remèdes. Il faut à tout prix forger des cadres. Notre école du Parti n’est qu’un commencement et qu’un moyens.

Notre influence politique et notre capacité de conduire les masses dans la lutte sont bien plus développées dans la région parisienne qu’en province.

Je crie: « Casse-cou ! »

Il faut mettre la province au niveau de Paris.

Si nous n’y arrivons pas assez rapidement, c’est un grand danger qui nous menace.

Nous pouvons être amenés rapidement à voir se développer de grands mouvements de masses dans la région parisienne. Nous aurons à les encadrer et à les diriger.

Si la province ne peut les soutenir suffisamment, ce peut être la défaite, l’écrasement du prolétariat parisien et de son organisation.

Il faut développer en province l’effort nécessaire. Il faut que la province non seulement accepte l’aide de Paris mais la demande et l’exige afin de se mettre à l’alignement.

Il faut faire cela, et vite.

Sinon, nous recommençons la Commune de Paris.

Préparons le Congrès

Notre Parti à progressé depuis quelque mois. Il l’a fait sur la base de ses thèse d’Avril qui, par avance, allaient dans le sens des décisions du 5e Congrès.

Notre prochain Congrès national, nous n’en doutons pas, consolidera l’œuvre commencée et donnera à la nouvelle direction et à tout le Parti les moyens de faire de nouveaux pas en avant.

Il y a un peu plus de deux ans le Congrès de Paris faillit détruire notre Parti. Le prochain Congrès de Paris sera en France la revanche éclatante du léninisme sur toutes les formes de l’opportunisme, de Verfeuil à Frossard, de Frossard à Souvarine.

Travaillons dès maintenant à donner tout l’éclat, toute la portée et toute l’efficacité nécessaire à notre premier Congrès de bolchevisation.