20. Discours sur la situation dans l’internationale et les tâches du POSDR(b)

La septième conférence de Russie du P.O.S.D.(b) R.
(Conférence d’avril), 24-29 avril (7-12 mai) 1917

Lénine

20. Discours sur la situation dans l’Internationale et les tâches du POSDR(b), 29 avril

   Le camarade Zinoviev a lui-même reconnu que notre visite à Stockholm serait la dernière et que nous ne la ferions qu’à des fins d’information.

   Quand Grimm a convoqué sa conférence je n’y suis pas allé, voyant bien qu’on ne pouvait pas engager de conversations avec des partisans du social-chauvinisme. Nous disons : Aucune collaboration avec les sociaux-chauvins. Nous arrivons et nous nous adressons à la fraction de gauche de Zimmerwald. Grimm avait le droit, au point de vue moral et au point de vue formel, de rédiger la résolution d’aujourd’hui. Ce droit s’appuyait sur Kautsky en Allemagne, sur Longuet en France. Au point de vue formel, la question se présente ainsi : Grimm a imprimé : « Nous dissoudrons notre bureau dès que Huysmans aura réuni le sien ». Quand nous avons dit qu’une semblable décision ne pouvait être prise à Zimmerwald, il a acquiescé, mais en déclarant que « la majorité pensait ainsi ». Et c’était la vérité.

   Au sujet de la visite : « Nous obtiendrons des informations, nous prendrons contact avec la gauche de Zimmerwald ». Il y a peu d’espoir que nous fassions de nouvelles recrues. N’ayons pas d’illusions : 1° la visite n’aura pas lieu ; 2° ce sera la dernière ; 3° nous ne pouvons pas, pour des raisons techniques, attirer à nous les éléments enclins à rompre avec les sociaux-chauvins. Mais que le camarade Noguine fasse la première visite à Stockholm et le camarade Zinoviev la dernière. J’exprime pour ma part le vœu que l’expérience de la dernière visite soit faite aussi promptement que possible et avec le plus grand succès.

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