La voie de la sauvegarde et du renforcement de l’unité

Les dirigeants du P.C.U.S – Les plus grands scissionnistes de notre temps

Parti Communiste de Chine

La voie de la sauvegarde et du renforcement de l’unité

   Le révisionnisme et le chauvinisme de grande puissance des dirigeants du P.C.U.S. constituent une menace d’une gravité sans précédent pour l’unité du camp socialiste et l’unité du mouvement communiste international.

   En adoptant une position révisionniste et chauvine de grande puissance, les dirigeants du P.C.U.S. se prononcent en fait pour la scission.

   Quelle que soit la volubilité avec laquelle ils parlent d' »unité », et leur façon de traiter les autres de « scissionnistes » et de « sectaires », aussi longtemps qu’ils restent sur pareille position, ils travaillent en fait à une unité factice et à une scission réelle.

   Le P.C.C., de même que tous les autres partis marxistes­-léninistes et tous les marxistes­-léninistes s’en tiennent au marxisme-léninisme et à l’internationalisme prolétarien.

   Cette position est la seule juste qui permette de sauvegarder et de renforcer la véritable unité du camp socialiste et du mouvement communiste international.

   Le marxisme-­léninisme et l’internationalisme prolétarien sont à la base de l’unité du camp socialiste et du mouvement communiste international.

   C’est seulement sur cette base que l’unité des partis frères et pays frères peut être bâtie.

   Sans cette base, impossible de parler d’unité. Lutter pour le marxisme-­léninisme et l’internationalisme prolétarien revient à lutter pour l’unité du mouvement communiste international.

   Persévérer dans les principes et s’en tenir à l’unité sont choses inséparables.

   Si les dirigeants du P.C.U.S. veulent vraiment l’unité et non pas seulement en apparence, ils doivent s’en tenir fidèlement aux principes fondamentaux du marxisme-­léninisme, à la théorie marxiste-­léniniste sur les classes et la lutte de classes, sur l’Etat et la révolution, et en particulier sur la révolution prolétarienne et la dictature du prolétariat.

   Ils ne peuvent en aucun cas substituer la collaboration de classe ou la capitulation de classe à la lutte de classe, le réformisme social ou le pacifisme social à la révolution prolétarienne, ni abolir la dictature du prolétariat, sous quelque prétexte que ce soit.

   Si les dirigeants du P.C.U.S. veulent vraiment l’unité et non pas seulement en apparence, ils doivent observer strictement les principes révolutionnaires des Déclarations de 1957 et de 1960.

   Il est absolument inadmissible qu’ils substituent le programme de leur propre Parti au programme adopté d’un commun accord par tous les partis frères.

   Si les dirigeants du P.C.U.S. veulent vraiment l’unité et non pas seulement en apparence, ils doivent tracer une nette ligne de démarcation entre amis et ennemis, ils doivent s’unir à tous les pays socialistes, à tous les partis frères marxistes-­léninistes, à tous les prolétaires, à tous les peuples et nations opprimés du monde et à tous les pays et tous les hommes attachés à la paix, pour s’opposer à l’impérialisme américain, principal ennemi des peuples du monde, et à ses laquais.

   Ils ne doivent en aucun cas confondre l’ami et l’ennemi, prendre l’ennemi pour l’ami et l’ami pour l’ennemi, ni s’allier à l’impérialisme américain, aux réactionnaires des différents pays et à la clique du renégat Tito, pour s’opposer aux pays frères aux partis frères et aux révolutionnaires de partout, dans le vain espoir de dominer le monde grâce à une collaboration américano-soviétique.

   Si les dirigeants du P.C.U.S. désirent réellement l’unité et non pas seulement en apparence, ils doivent être fidèles à l’internationalisme prolétarien et s’en tenir strictement aux principes régissant les rapports entre partis et pays frères, tels qu’ils sont définis dans les deux Déclarations.

   Ils ne doivent pas remplacer ces principes par le chauvinisme de grande puissance et l’égoïsme national.

   C’est­-à­-dire qu’ils doivent:

   Respecter le principe de solidarité, et ne jamais inciter certains partis frères à attaquer d’autres partis frères, ni se livrer à des activités sectaires et scissionnistes ; respecter le principe de soutien et d’aide mutuels, et ne jamais tenter de contrôler les autres sous le couvert de l’aide ni, sous prétexte de « division internationale du travail », porter atteinte à la souveraineté et aux intérêts des pays frères et s’opposer à l’édification du socialisme entrepris par ces pays en comptant sur leurs propres efforts ; respecter le principe d’indépendance et d’égalité, et ne jamais se situer au­-dessus des autres partis frères ni imposer aux autres partis le programme, la ligne et les résolutions de leur propre Parti.

   Ne jamais s’ingérer dans les affaires intérieures des autres partis frères ni entreprendre d’activités subversives sous prétexte de « lutte contre le culte de la personnalité ».

   Ne jamais traiter les partis frères comme des annexes, ni les pays frères comme des pays dépendants ; respecter le principe de l’unanimité par voie de consultations, et ne jamais imposer la ligne erronée de leur propre Parti sous couvert d’une soi­-disant majorité, ni utiliser le congrès de leur Parti ou d’autres partis frères pour attaquer publiquement et nommément d’autres partis frères, par l’adoption de résolutions, des déclarations, des discours de dirigeants, etc. ni aller jusqu’à étendre les divergences idéologiques entre partis frères au domaine des rapports entre Etats.

   Bref, si les dirigeants du P.C.U.S. veulent vraiment l’unité du camp socialiste et du mouvement communiste international, ils doivent renoncer complètement à leur ligne révisionniste, chauvine de grande puissance et scissionniste.

   C’est seulement en étant fidèle, en actes et non seulement en paroles, au marxisme­-léninisme et à l’internationalisme prolétarien, en combattant le révisionnisme moderne, le dogmatisme moderne, le chauvinisme de grande puissance et les autres formes du nationalisme bourgeois, le sectarisme et le scissionnisme, que l’on pourra préserver et renforcer l’unité du camp socialiste et du mouvement communiste international.

   C’est là la seule voie qui permette de la sauvegarder et de la renforcer.

   La situation mondiale actuelle est excellente dans son ensemble. Le mouvement communiste international a remporté de brillantes victoires et modifié radicalement le rapport des forces de classe sur le plan international.

   Il est en butte aujourd’hui aux assauts du courant adverse que sont le révisionnisme et le scissionnisme; ce phénomène est en concordance avec la loi du développement historique.

   Il en est résulté des difficultés temporaires pour le mouvement communiste international et certains partis frères, mais en se montrant tels qu’ils sont, les révisionnistes ont suscité une lutte entre marxisme-­léninisme et révisionnisme, et c’est là un fait positif.

   Nul doute que le marxisme-­léninisme continuera à faire preuve de son ardeur juvénile et s’épanouira dans le monde entier, que le mouvement communiste international sera plus fort, plus uni encore sur la base du marxisme-­léninisme.

   La cause du prolétariat international et la révolution des peuples du monde remporteront à coup sûr des victoires plus brillantes encore. Le révisionnisme moderne est voué à une faillite certaine.

   Nous voudrions conseiller aux dirigeants du P.C.U.S. d’envisager les choses calmement: Que gagnerez-­vous en vous cramponnant au révisionnisme et au scissionnisme ?

   Nous tenons à en appeler sincèrement, et une fois de plus, aux dirigeants du P.C.U.S. pour qu’ils reviennent au marxisme-léninisme et à l’internationalisme prolétarien, aux principes révolutionnaires des Déclarations de 1957 et de 1960 et aux principes régissant les rapports entre partis et pays frères tels qu’ils sont définis dans les deux Déclarations, afin d’éliminer les divergences, de renforcer l’unité du mouvement communiste international, l’unité du camp socialiste et l’unité entre la Chine et l’Union soviétique sur la base des principes.

   Malgré les graves divergences existant entre les dirigeants du P.C.U.S. et nous, nous avons toujours pleine confiance dans la grande masse des membres du P.C.U.S. et dans le peuple de l’Union soviétique qui ont grandi dans l’enseignement de Lénine et de Staline.

   Les communistes et le peuple chinois poursuivront, comme toujours, leurs efforts pour sauvegarder l’unité entre la Chine et l’Union soviétique, pour consolider et développer la profonde amitié qui lie les peuples chinois et soviétique.

   Communistes de tous les pays, unissons­-nous sur la base du marxisme­-léninisme !