4. Une domination sociale et culturelle de l’impérialisme français

Textes de bases du PCm

Parti Communiste Maoïste (PCm)

VI. Prolétaires immigrés

4. Une domination sociale et culturelle de l’impérialisme français

   Les émigrés quittent un pays mais pas pour n’importe lequel (même si c’est loin d’être toujours un choix : filière clandestine disponible, famille installée dans le pays de destination,…). Ils peuvent être attirés par le pays d’accueil. En ce sens, l’État français et ses satellites (alliance française, centres culturels français, offices du tourisme…), font tout pour vendre la France comme le pays de la liberté où il « fait bon vivre ».

   De la même manière, la France maintient une présence linguistique importante dans ses zones d’influence (Liban, Maghreb, Afrique subsaharienne,…) via les réseaux de soutien à la francophonie.

   Militairement, la France tient des pays entiers sous sa coupe soit avec des bases militaires soit via des accords de défense.

   Économiquement, la France tient une grande partie de l’Afrique grâce au franc CFA géré par la banque de France et aux dettes contractées par les chiens de garde de l’impérialisme français dans ces pays, même si ces dettes sont en partie liées à leurs dépenses personnelles ou financent les campagnes électorales d’hommes politiques français.

   Culturellement, la France exporte son organisation de l’enseignement et son contenu quand ce ne sont pas ses enseignants (lycées français). Elle organise la diffusion des chaînes de télévision françaises (francophones ou pas) et la diffusion de livres.

   Le fait que l’image de la « France » soit surcotée dans les pays qui subissent la domination française amène les élites locales de ces pays à venir en France pour étudier puis travailler, c’est ce qu’on nomme la « fuite des cerveaux ». C’est en fait un véritable processus de pillage des élites locales par l’impérialisme français, ce phénomène renforce la dépendance des pays dominés par la France.

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