Surmonter le détour en développant la guerre populaire !
Parti Communiste du Pérou
Septembre 1995
(Plan)
CITATIONS
NOUVEAU PLAN : Fait partie du VI Grand Plan Militaire.
STRATEGIE POLITIQUE : CONQUERIR LE POUVOIR.
STRATEGIE MILITAIRE : GUERRE POPULAIRE.
» PRENDRE LA GUERRE DE GUERILLAS COMME FONDEMENT, MAIS NE PAS PERDRE L’OPPORTUNITE POUR REALISER LA GUERRE DE MOUVEMENTS QUAND LES CONDITIONS SONT FAVORABLES « .
PREPARER L’INSURRECTION DANS LES VILLES.
STRATEGIE DE CONSTRUCTION : CONSTRUIRE LA CONQUETE DU POUVOIR A TRAVERS LA GUERRE POPULAIRE.
FONDEMENTS IDEOLOGIQUES ET POLITIQUES.
Prendre comme fondement politique tout ce qui a été signalé antérieurement par le PRESIDENT GONZALO et LE COMITE CENTRAL, en particulier dans le III PLENUM ET LES SESSIONS DE TRAVAIL DU COMITE CENTRAL ; ainsi que le document : CONTRE LA DICTATURE GENOCIDE ET BRADEUSE DE PATRIE, PERSISTER DANS LA GUERRE POPULAIRE !
Analyser le discours de Fujimori ; qui, en résumé, se propose de rééditer ce qui a été fait pendant son premier gouvernement, encadré dans les trois taches de la réaction et le plan de l’impérialisme principalement yankee et des forces armées.
DOCUMENTS POUR ETUDE.
NOTES POUR BILAN DU GRAND ACHEVEMENT
TENIR COMPTE DES QUESTIONS SUIVANTES :
GUERRE POPULAIRE
CONSTRUCTION.
LUTTE DES DEUX LIGNES.
SURMONTER LE DETOUR, EN DEVELOPPANT LA GUERRE POPULAIRE!
OBJECTIFS :
1.- Surmonter le détour.
2.- Combattre le plan de la réaction et de l’impérialisme.
3.- Ecraser la tromperie de » pacification « .
4.- Ecraser la LOD révisionniste et capitularde.
5.- Préparer les bases pour la réalisation du IV Plénum.
6.- Réorganisation Générale du Parti.
Première Partie : SURMONTER LE DETOUR, EN DEVELOPPANT LA GUERRE POPULAIRE !
Chronogramme :
Deuxième Partie : SURMONTER LE DETOUR, EN DEVELOPPANT LA GUERRE POPULAIRE !
Chronogramme :……………………………………………
( Avant, pendant ou après les dates importantes s’efforcer pour dérouler des offensives et contre-offensives par rapport a la situation national et aux conditions spécifiques de chaque Comité. Et dans le cadre de nos contre-campagnes (campagnes) ).
CELEBRATIONS : (Avant, pendant ou après)
07/X/95. ANNIVERSAIRE DU PARTI : » Le parti Communiste du Pérou guidé par le marxisme-léninisme-maoïsme, pensée Gonzalo, c’est l’héroïque combattant qui dirige la révolution ».
03/XII/95. ANNIVERSAIRE DU PRESIDENT GONZALO ET DE L’ARMEE POPULAIRE DE LIBERATION : » Qu’est-ce que c’est la Guerre Populaire ? Guerre Populaire jusqu’au Communisme « .
26/XII/95. ANNIVERSAIRE DU PRESIDENT MAO TSE-TUNG : » Le marxisme-léninisme-maoïsme, est la nouvelle, troisième et supérieure étape du marxisme « .
01/V/96. VIVE L’INTERNATIONALISME PROLETARIEN !
17/V/96. SURMONTER LE DETOUR, EN DEVELOPPANT LA GUERRE POPULAIRE !
ATTITUDE :
Rien est impossible pour qui ose escalader les cimes !
Etre supérieures a la réaction !
Rien ni personne ne peut nous arrêter : ni l’impérialisme, ni la réaction, ni le révisionnisme, ni la nature !
DEVELOPPEMENT
SURMONTER LE DETOUR, EN DEVELOPPANT LA GUERRE POPULAIRE !
CITATIONS
1. » C’est la justesse de la ligne idéologique et politique qui décide de tout. Quand la ligne du Parti est juste, tout le reste suit.
S’il n’a pas de partisans, alors il pourra en avoir, s’il n’a pas de fusils, alors il pourra en avoir ; s’il n’a pas de Pouvoir politique, alors il pourra avoir le Pouvoir politique. Si la ligne n’est pas juste, même ce qu’il a, il peut le perdre. «
2. » La tache centrale et la forme suprême de la révolution, c’est la conquête du pouvoir par la lutte armée, c’est résoudre le problème par la guerre.
Ce principe révolutionnaire du marxisme-léninisme est valable partout, en Chine comme dans les autres pays « .
(Oeuvres Choisies, Président Mao Tse-tung, T.II, pag.235)
3. » En Chine, la forme principale de la lutte, c’est la guerre, et la forme principale de l’organisation, l’armée.
Toutes les autres formes, par exemple l’organisation et la lutte des masses populaires, sont extrêmement importantes, absolument indispensables et ne sauraient en aucun cas être négligées, mais elles sont toutes subordonnées aux intérêts de la guerre.
Avant que la guerre n’éclate, tout le travail d’organisation et toutes les luttes ont pour but de préparer la guerre, comme ce fut le cas dans la période entre le Mouvement du 4 Mai (1919) et le Mouvement du 30 Mai (1925). Lorsque la guerre est commencée, tout le travail d’organisation et toutes les luttes concourent directement ou indirectement à la poursuite de la guerre « .
(Oeuvres Choisies, Président Mao Tse-tung, T.II, pag.237)
4. » En Chine, sans la lutte armée, il n’y aurait pas de place pour le prolétariat et le Parti communiste, et il serait impossible d’accomplir aucune tache révolutionnaire « .
(Oeuvres Choisies, Président Mao Tse-tung, T.II, pag.238.)
5. » ..,en Chine, sans lutte armée, il n’y aurait de place ni pour le prolétariat, ni pour le peuple, ni pour le Parti communiste, et aucune possibilité de victoire pour la révolution.
C’est à travers les guerres révolutionnaires de ces dix-huit années que notre Parti communiste s’est développé, consolidé et bolchévisé, et sans la lutte armée, le Parti communiste ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui.
Les camarades du Parti ne doivent jamais oublier cette expérience payée de notre sang « .
(Oeuvres Choisies, Président Mao Tse-tung, T.II, pag.312.)
6. » Du point de vue de la doctrine marxiste sur l’Etat, l’armée est la partie constitutive principale du pouvoir d’Etat.
Celui qui veut s’emparer du pouvoir d’Etat et le conserver doit posséder une forte armée. Certains ironisent sur notre compte en nous traitant de partisans de » l’omnipotence de la guerre « .
Eh bien, oui ! nous sommes pour l’omnipotence de la guerre révolutionnaire.
Ce n’est pas mal faire, c’est bien faire, c’est être marxiste. Les fusils des communistes russes ont crée le socialisme.
Nous, nous voulons créer une république démocratique. L’expérience de la lutte des classes à l’époque de l’impérialisme montre que la classe ouvrière et les masses travailleuses ne peuvent vaincre les classes armées de la bourgeoisie et des propriétaires fonciers que par la force des fusils.
En ce sens, on peut dire qu’il n’est possible de transformer le monde qu’avec le fusil « .
(Oeuvres Choisies, Président Mao Tse-tung, T II, pag.241-242.)
7. » les opérations de l’Armée rouge se traduisent par des contre-campagnes.
Pour nous, la victoire, c’est essentiellement la victoire dans chaque contre-campagne, c’est-à-dire une victoire sur le plan stratégique et opérationnel.
Les opérations menées contre chacune des campagnes » d’encerclement et d’anéantissement » de l’adversaire constituent une campagne, qui se traduit le plus souvent par toute une série -parfois jusqu’à plusieurs dizaines- de grands et de petits engagements.
Aussi longtemps qu’une campagne » d’encerclement et d’anéantissement » n’était pas pratiquement brisée, les victoires remportées dans nos différents engagements ne pouvaient être considérées comme une victoire stratégique ou une victoire portant sur l’ensemble de la campagne.
L’histoire des dix années de guerre de l’Armée rouge est l’histoire de la lutte menée contre les campagnes » d’encerclement et d’anéantissement » de l’ennemi « .
8. » L’ennemi, au cours de ses campagnes » d’encerclement et d’anéantissement « , et l’Armée rouge, au cours de ses contre-campagnes, recourent aux deux formes de combat : l’offensive et la défensive.
Aucune différence, à cet égard, avec les autres guerres, modernes ou anciennes, en Chine ou dans le reste du monde. Toutefois, une particularité de la guerre civile en Chine, c’est l’alternance répétée de ces deux formes d’opérations au cours d’une période prolongée.
Dans chaque campagne » d’encerclement et d’anéantissement « , l’adversaire oppose son offensive à la défensive de l’Armée rouge, et celle-ci oppose sa défensive à l’offensive de l’adversaire ; c’est la première étape d’une contre-campagne.
Puis, l’adversaire oppose à l’offensive de l’Armée rouge sa défensive et l’Armée rouge oppose son offensive à la défensive de l’adversaire ; c’est la seconde étape de la contre-campagne. Chaque campagne » d’encerclement et d’anéantissement » comprend ces deux étapes qui alternent au cours d’une période prolongée.
Par alternance répétée sur une longue période, nous entendons la répétition de ce type de guerre et de ces deux formes d’opérations.
Elle constitue un fait dont chacun peut se convaincre du premier coup d’œil. Une campagne » d’encerclement et d’anéantissement » à laquelle s’oppose une contre-campagne -tel est le type de guerre qui se répète.
Dans la première étape, l’adversaire recourt à l’offensive contre notre défensive et nous opposons notre défensive à son offensive, et dans la seconde étape, l’adversaire recourt à la défensive contre notre offensive et nous opposons l’offensive à sa défensive- telles sont les formes d’opérations qui alternent dans chaque campagne « .
(Oeuvres Choisies du Président Mao Tse-tung, T.I, pag.223-224.)
9. » 2. Après la défaite de la révolution en 1927, il est de fait que les forces subjectives de la révolution sont considérablement affaiblies.
Ce qui en reste est d’une importance si réduite que les camarades qui jugent uniquement sur l’apparence sont naturellement enclins au pessimisme.
Mais si l’on va au fond des choses, c’est un tout autre tableau. On peut appliquer ici le vieux proverbe chinois : » Une étincelle peut mettre le feu à toute la plaine « .
C’est dire que si les forces de la révolution sont encore assez réduites, elles peuvent toute fois se développer très rapidement. Dans les conditions de la Chine, la croissance de ces forces n’est pas seulement possible, elle est absolument inéluctable « .
(Oeuvres Choisies du Président Mao Tse-tung, T.I, pag.131.)
10. » A l’exception de quelques chapitres, chaque section importante des annales de la révolution de 1848 à 1849 porte le titre de : Défaite de la révolution ! Mais dans ces défaites, ce ne fut pas la révolution qui succomba.
Ce furent les traditionnels appendices pré-révolutionnaires, résultats des rapports sociaux qui ne s’étaient pas encore aiguisés jusqu’à devenir des contradictions de classes violentes : personnes, illusions, idées, projets dont le parti révolutionnaire n’était pas dégagé avant la révolution de Février et dont il ne pouvait être affranchi par la victoire de Février, mais seulement par une suite de défaites.
En un mot : ce n’est point par ses conquêtes tragi-comiques directes que le progrès révolutionnaire s’est frayé la voie, au contraire, c’est seulement en faisant surgir une contre-révolution compacte, puissante, en se créant un adversaire et en le combattant que le parti de la subversion a pu enfin devenir un parti vraiment révolutionnaire « .
Elections, NON ! Guerre Populaire, OUI !, (K. Marx), pag.67.
11. » …, le développement de la lutte à la campagne, la création du pouvoir rouge sur de petits territoires, la formation de l’Armée rouge et l’extension de ses rangs sont les principales conditions requises pour aider à la lutte dans les villes et accélérer l’essor révolutionnaire « .
(Oeuvres Choisies du Président Mao Tse-tung, T.I, pag.135.)
12. » L’argument positif à l’appui de la concentration des forces est que celle-ci est indispensable pour anéantir des unités ennemies d’une certaine importance et pour prendre de petites villes.
Or, c’est seulement après avoir détruit des forces ennemies d’une certaine importance et s’être emparé de petites villes que l’on peut soulever les populations sur une grande échelle et créer les organes du pouvoir sur des territoires groupant plusieurs districts.
C’est seulement de cette manière qu’on peut agir sur les pensées et les sentiments des larges masses (ce que nous appelons étendre notre influence politique) et contribuer efficacement à hâter l’essor révolutionnaire « .
(Oeuvres Choisies du Président Mao Tse-tung, T.I, pag.136.)
13. » La dispersion des troupes sur un grand rayon n’est possible qu’à deux conditions : il faut que la situation soit relativement favorable et les organes dirigeants assez solides « .
14. » Plus la situation est mauvaise, plus il est nécessaire que les troupes soient concentrées et les chefs attachés fermement à leur poste de combat : c’est le seul moyen d’obtenir la cohésion interne indispensable face à l’ennemi. La dispersion des troupes pour des actions de partisans n’est possible que dans une situation favorable ; en effet, les chefs ne sont plus alors obligés de rester tout le temps auprès de leurs troupes, comme ils doivent le faire dans une mauvaise situation.
(Oeuvres Choisies du Président Mao Tse-tung, T.I, page 136-138.)
15. » Pour créer des bases révolutionnaires stables, recourir à la tactique de la progression par vagues. Au cas ou l’on est talonné par un ennemi puissant, adopter la tactique qui consiste à tourner en rond « .
(O.Ch.Pte Mao, T.I, pag.137.)
16. » ….., le révisionnisme est une avancée de la bourgeoisie dans les rangs du prolétariat et il en résulte qu’il scinde et divise le mouvement communiste et les partis communistes. Il en résulte qu’il scinde et divise le mouvement syndical; qu’il scinde et divise le mouvement populaire « .
» Le révisionnisme est évidemment un cancer, un cancer qui doit être extirpé implacablement, autrement nous ne pourrons pas avancer dans la révolution ; et rappelons-nous ce qui disait Lénine, en synthèse, il faut se forger dans deux questions, se forger dans la violence révolutionnaire et se forger dans la lutte implacable contre l’opportunisme, contre le révisionnisme « .
» Le révisionnisme a déjà perdu la partie , le reste n’est qu’une question de temps.
Le problème a déjà été défini, l’ordure a commencé à être balayée, brûlée ; je le répète, c’est une question de temps.
La partie, ils ont déjà commencé à la perdre il y a de nombreuses années. Et si nous remontons plus loin, aux principes, ils ont perdu la partie depuis qu’ils se sont convertis en révisionnistes, car on perd la partie dès qu’on abandonne les principes, dès ce moment.. « .
(Interview au Président Gonzalo, pag.15-17.)
17. » Provocation de troubles, échec, nouvelle provocation, nouvel échec, et cela jusqu’à leur ruine -telle est la logique des impérialistes et de tous les réactionnaires du monde à l’égard de la cause du peuple ; et jamais ils n’iront contre cette logique.
C’est là une loi marxiste.
Quand nous disons : » L’impérialisme est féroce « , nous entendons que sa nature ne changera pas, et que les impérialistes ne voudront jamais poser leur couteau de boucher, ni ne deviendront jamais des bouddhas, et cela jusqu’à leur ruine.
» Lutte, échec, nouvelle lutte, nouvel échec, nouvelle lutte encore, et cela jusqu’à la victoire- telle est la logique du peuple, et lui non plus, il n’ira jamais contre cette logique. C’est encore une loi marxiste. La révolution du peuple russe a suivi cette loi, il en est de même de la révolution du peuple chinois « .
Rejetez vos illusions et préparez-vous a la lutte.
((Août 1949) O.Ch. du Pte.Mao, T.IV, pag.449.)
18. » Comme il subsiste de grandes faiblesses dans la conduite de la Guerre de Résistance, de nombreuses difficultés peuvent encore surgir: revers et retraites, scissions et trahisons, compromis temporaires et partiels.
C’est pourquoi il faut s’attendre à une guerre longue et acharnée. Mais nous sommes convaincus que, grâce aux efforts de notre Parti et de tout le peuple, la Résistance qui a déjà commencé se poursuivra et se développera, brisant tous les obstacles sur sa route « .
(O.Ch.du Pte.Mao, T.II, pag.125-126.)
19. » Nous sommes ici dans ces circonstances, certains pensent qu’il s’agit d’une d‚faite. Ils se leurrent ! qu’ils continuent de rêver.
C’est tout simplement un d‚tour, rien de plus, un détour sur notre route !
La route est longue, nous la parcourrons et puis nous triompherons ! Vous le verrez ! »
(Discours du Président Gonzalo, le 24 septembre 1992)
20. » On ne joue pas à l’insurrection, on ne joue pas à la révolution ; mais quand quelqu’un arbore l’insurrection, quand quelqu’un prend les armes, il ne baisse pas le drapeau, il le maintient victorieux jusqu’au triomphe, sans jamais le laisser tomber ; c’est cela qu’il nous a enseigné, peu importe le prix à payer ! Marx nous a donc armés, ainsi que Lénine et principalement le Président Mao Tse-tung, qui nous enseigne ce
qui signifie le prix à payer, anéantir pour préserver, tenir le drapeau bien haut quoi qu’il arrive « .
(Interview au Président Gonzalo, pag.62.)
21. » Nous avons passé des moments difficiles ? Oui, mais que nous a montré la réalité ? Que si on persévère et on maintient la politique au poste de commandement, si on s’en tient à la stratégie politique, si on s’en tient à la stratégie militaire, qu’on a un plan clair et d‚fini, alors on avance, et on est capable d’affronter n’importe quel bain de sang « .
(Interview au Président Gonzalo, pag.63.)
22. » LA GUERRE POPULAIRE VAINCRA INEVITABLEMENT ! »
NOUVEAU PLAN : Fait partie du VI Grand Plan Militaire.
STRATEGIE POLITIQUE : CONQUERIR LE POUVOIR.
STRATEGIE MILITAIRE : GUERRE POPULAIRE.
PRENDRE LA GUERRE DE GUERILLAS COMME FONDEMENT, MAIS NE PAS PERDRE L’OPPORTUNITE POUR REALISER LA GUERRE DE MOUVEMENTS QUAND LES CONDITIONS SONT FAVORABLES. PREPARER L’INSURRECTION DANS LES VILLES.
STRATEGIE DE CONSTRUCTION : CONSTRUIRE LA CONQUETE DU POUVOIR A TRAVERS LA GUERRE POPULAIRE.
FONDEMENTS IDEOLOGIQUES ET POLITIQUES.
Prendre comme fondement politique tout ce qui a été signalé antérieurement par le Président Gonzalo et le Comité Central, en particulier dans le III Plénum et les Sessions de Travail du Comité Central ; ainsi que le document : Contre la Dictature génocide et bradeuse de patrie, persister dans la Guerre Populaire!
Analyser le discours de Fujimori ; qui, en résumé, se propose de rééditer ce qui a été fait pendant son premier gouvernement, encadré dans les trois tâches de la réaction et le plan de l’impérialisme principalement yankee et des forces armées.
DOCUMENTS POUR L’ETUDE.
. De la guerre prolongée. T.II, Pte.Mao, pag 117-144 points 1 au 34.
. Six écrits militaires, Pte.Mao, pag
. Grand concept stratégique.
. Comme Yukong déplaça les montagnes. T.III, Pte.Mao, pag.289.
. Les trois grandes règles de discipline et les huit recommandations.
Citations du Pte.Mao, pag 282.
. Les cinq articles du Pte.Mao.
. Notre position.
. Problèmes stratégiques de la guerre révolutionnaire en Chine.
T.I, Pte.Mao, pag.223-285, chap.IV jusqu’à la fin.
. Problèmes stratégiques de la guerre de partisans contre le Japon.
T.II, Pte.Mao, pag.110-113, chap.VIII et pag.81-90.
. Citations du Pte.Mao. Les chapitres 12, 13, 9, 10 et 16.
. Unité, dynamisme, responsabilité et vivacité.
. Quatre relations.
. Problèmes de la Guerre et de la Stratégie. T.II, pag.235-253.
. Nouvelles taches et nouvelles forces. Lénine.
. Document : Contre la dictature génocide et bradeuse de patrie, persister dans la Guerre Populaire !.
NOTES POUR BILAN DU GRAND ACHEVEMENT.
La guerre populaire se développe contre vent et marée en terminant au mois de juillet avec succès la première partie du Grand Plan de Construction de la Conquête du Pouvoir !
En Défense de notre Grand Dirigeant, contre la dictature génocide! et en mettant les bases pour le développement de la deuxième partie qui se guidera par le mot d’ordre de SURMONTER LE DETOUR, EN DEVELOPPANT LA GUERRE POPULAIRE !
Une fois de plus le pays a été ébranlé par les flammes brûlantes de la guerre populaire, depuis le Régional Principal jusqu’à la capitale même, terrain du Comité Métropolitain.
C’est ainsi que dans le Comité de Zone d’Ayacucho, nous avons vaincu les sinistres campagnes » d’encerclement et d’anéantissement » des forces armées génocides et bradeuses de patrie, en parcourant la Base sept et la Base quatorze, en faisant l’agitation et en mobilisant les masses, en développant des prises de voitures sur l’autoroute Ayacucho-San Francisco, et en liquidant des milices contre-révolutionnaires a Ccano, sabotage d’un tracteur du vieil Etat, a Yanamonte, anéantissement, en confisquant du bétail bovin pour le ravitaillement de la Base d’Appui Révolutionnaire » Bastion Rouge » et les forces de l’Armée Populaire de Libération. Comme complément de cette action, des sabotages, anéantissements et attaques aux bases ennemies situées dans la Base d’Appui Révolutionnaire 33 (fleuve Ene).
De la même façon le Comité de Zone de Cangallo-Fajardo a réalisé une magnifique incursion dans La Mar, Vilcashuaman, Cangallo à la barbe de la base contre-subversive et confisqué 30 boîtes de dynamite et une radio de transmission.
Pendant que le Comité de Zone de Huancavelica a déployé une impressionnante embuscade Supaymayo-Lachoc, anéantissant 9 policiers (donc un major) et en confisquant le même nombre de fusils HK.
A cela on ajoute les magnifiques embuscades déroulées dans le Comité Régional du Huallaga dans lesquels ont étés anéantis plus de 50 effectifs de forces spéciales ( » commando « ), confisquant une mitrailleuse MAG, un lance-fusées RPG et plus de 30 fusils FAL, M-16 AKM et une radio de transmission.
A Lima le Comité Métropolitain et Secours Populaire ont lancé des puissantes voitures-piégées contre l’Hotel de Touristes Maria Angola et la maison du laquais congressiste Joy Way.
Ce n’est que quelques actions remarquables parmi les offensives déroulées au mois de juillet, comme celles qui se sont déroulées au nord, dans le sud et au centre, comme l’embuscade de Pichanaqui.
Pour tout cela nous disons que notre plan a été réalisé avec succès, en faisant ainsi la célébration de 15 ans d’invincible guerre populaire, écrasant les caquètements pourris des génocides et bradeurs de patrie Hermoza Rios et Fujimori, qui ont répété plusieurs fois que » en juillet 1995 le Sentier Lumineux sera liquidé « .
Une fois de plus ils ont étés battus et ils ont dû ravaler leurs noirs vomissement. Même chose pour les révisionnistes et capitulards de la Ligne Opportuniste de Droite (LOD), qui dans leurs noirs augures disaient en 93, que la guerre populaire ne peut pas se maintenir » puisqu’il n’y a pas des conditions « .
C’est important de prendre en compte et de saluer avec ferveur l’extraordinaire héroïsme et la grande fermeté pour supporter les souffrances et sacrifices des Bases d’Appui.
Ces masses sont un exemple pour tout le peuple péruvien et méritent tout notre respect et admiration.
Avec l’Armée Populaire de Libération et le Parti Communiste du Pérou elles luttent coude a coude pour maintenir le Nouveau Pouvoir coûte que coûte ; en développant une nouvelle économie, nouvelle politique et une nouvelle culture.
En même temps nous saluons les héroïques militants et combattants du Parti communiste du Pérou et de l’Armée Populaire de Libération, qui en mettant la politique au commandement, en se guidant toujours par le marxisme-léninisme-maoïsme, pensée Gonzalo, vont de victoire en victoire en surmontant toutes les difficultés en gardant toujours haut le drapeau de la guerre populaire, combattant toujours l’impérialisme, la réaction et le révisionnisme.
TENIR COMPTE DES CONDITIONS SUIVANTES :
GUERRE POPULAIRE :
Il faut la développer en prenant pour base la Ligne Militaire et toute l’expérience de plus de quinze ans de victoires et de revers, particulièrement dans la campagne prêtant beaucoup d’attention au maniement des campagnes (campagnes ennemies encadrées dans la stratégie qu’on appelle » Guerre de basse intensité « , qui est sa forme principale complétée par le contrôle de la population, contrôle civil et travail » d’espionnage « , qui inclut les opérations psychologiques) et les contre-campagnes, forme principale de la Guerre Civil, concrétisant ainsi nos offensives et contre-offensives dans ce contexte et non en marge, tenant toujours compte de la situation politique nationale et de la situation spécifique de chaque comité ; sans sous estimer ni surestimer l’ennemi (voir Problèmes stratégiques de la guerre de partisans contre le Japon, ch.VII et IV ).
En appliquant le Grand Concept Stratégique.
Quant aux villes, nous maintenons le critères d’une guerre populaire unitaire mais avec la particularité, dans cette période, de développer une avance graduelle et chercher à fondre la guerre populaire avec la lutte de classes du prolétariat et avec les masses populaires de quartiers et bidonvilles en maniant toujours les deux collines, et préparer les bases de l’insurrection.
CONSTRUCTION : Ecraser le révisionnisme, développer une Réorganisation Générale du Parti.
Dans la campagne se d‚roule depuis longtemps une militarisation corporative qui cherche a attacher les masses paysannes, c’est pour cela que seulement a travers l’affrontement armée et la mobilisation politique nous pouvons incorporer les masses a la guerre populaire, en balayant petit a petit le contrôle et la pression qu’exerce sur eux les forces répressives et les compagnies de forces armées
(Repeuplement sans forces répressives ! Repeuplement sans milices contre-révolutionnaires ! Défense civile est défense criminelle !)
Dans les villes ce gouvernement a mont‚ un contrôle policier presque fasciste, dirigé par les forces armées, qu’il faut démasquer et balayer.
Pour cela on aura besoin de prêter beaucoup d’attention à la relation entre le travail ouvert et le travail secret, pour développer le travail secret.
En tout cela nous devons : Etre supérieur a la réaction !
Etudier les documents : La lutte contre le révisionnisme, Lénine et la Révolution prolétaire, et le révisionnisme de Khrouchtchev.
SURMONTER LE DETOUR, EN DEVELOPPANT LA GUERRE POPULAIRE !
Objectifs :
1. Surmonter le détour.
2. Combattre le plan de la réaction et de l’impérialisme.
3. Ecraser la tromperie de » pacification « .
4. Ecraser la LOD révisionniste et capitularde.
5. Préparer les bases pour la réalisation du IV Plénum.
6. Réorganisation Générale du Parti.
Première partie : SURMONTER LE DETOUR, EN DEVELOPPANT LA GUERRE POPULAIRE !
Chronogramme : ……………………………………..
Deuxième partie : SURMONTER LE DETOUR, EN DEVELOPPANT LA GUERRE POPULAIRE !
Chronogramme : ……………………………………..
Célébration :
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ATTITUDE :
Rien n’est impossible pour qui ose escalader les cimes !
Etres supérieur a la réaction !
Rien ni personne ne pourra nous arrêter : Ni l’impérialisme, ni la réaction, ni le révisionnisme, ni la nature !
Pérou, septembre 1995
COMITE CENTRAL
PARTI COMMUNISTE DU PEROU