Marxisme et Guerre Populaire

Parti Communiste du Brésil (Fraction Rouge)

Guerre populaire et Révolution

3. Marxisme et Guerre Populaire

   La Guerre Populaire, comme dans l’expérience de la Révolution Chinoise, à l’occasion de laquelle  le Président Mao l’a formulée et cela a été confirmé par les diverses tentatives de la mener à son terme dans les dernières décennies du 20ème siècle et au début du siècle actuel, c’est la guerre des masses dirigée de manière absolue par le Parti Communiste. C’est la guerre qui, en partant du principe que ce sont les masses qui font l’histoire, part de la réalité concrète dans laquelle, en général, les masses sont relativement désorganisées, mais à long terme elles s’organisent, passant d’une puissante force désorganisée à une puissante force organisée, à travers des étapes bien définies du développement de la lutte armée, appliquant dans le combat au niveau stratégique la supériorité relative des forces et dans la tactique la supériorité absolue. Accumuler des forces, allant de faibles à fortes, en obéissant rigoureusement à la corrélation des forces au cours des trois étapes de la Défensive Stratégique, de l’Equilibre Stratégique et de l’Offensive Stratégique. La Guerre Populaire s’initie sans arrière-garde dans l’objectif immédiat de la créer comme une Base d’Appui révolutionnaire, qui établit le Nouveau Pouvoir, le pouvoir politique révolutionnaire du prolétariat et des masses populaires, pour s’y appuyer, l’étendre jusqu’à la conquête du pouvoir dans tout le pays et d’une manière générale, de pays en pays, dans le monde entier.

   Elle se déclenche comme une Guerre de Guérilla, à travers des petits groupes avec l’objectif immédiat d’organiser l’armée de guérilla, s’ouvrant avec des actions de propagande armée et immédiatement comme Guerre de Guérilla, créant des Zones de Guérilla et des Zones d’Opérations dans le but de saisir de vastes zones, mobilisant les masses, en les politisant, en les organisant et en les armant de plus en plus, pour créer les Bases d’Appui révolutionnaires et le Nouveau Pouvoir. Les Zones de Guérilla sont des objectifs tactiques et seules la Guerre de Guérilla et les Bases d’Appui sont des facteurs stratégiques qui suivent tout le cours de la Guerre Populaire, de l’établissement de celles-ci au début à la conquête du Pouvoir dans tout le pays .

   « Les Bases d’appui sont les bases stratégiques sur lesquelles s’appuient les forces de guérilla pour mener à bien leurs tâches stratégiques et atteindre l’objectif de conserver et d’augmenter leurs forces et d’anéantir et d’expulser l’ennemi. Sans de telles Bases stratégiques, il n’y aurait rien sur quoi s’appuyer pour exécuter n’importe laquelle de nos tâches stratégiques et atteindre l’objectif de la guerre. » (…) « Le Président Gonzalo a établi un système de Bases d’appui entourées de zones de guérilla, de zones d’opérations et de points d’action en tenant compte des conditions politiques et sociales, de la tradition de lutte, des caractéristiques géographiques et du développement du Parti, de l’Armée et des masses. »((PCP – La Ligne Militaire – 1er Congrès du PCP – 1988))

   La Guerre Populaire unifiée s’applique à la campagne et à la ville, dans le cas des pays opprimés, à la campagne comme front principal et à la ville comme complément nécessaire pour préparer la future insurrection générale. Et dans le cas des pays capitalistes, impérialistes, elle s’applique aux grandes, moyennes et petites villes pour le développement du pouvoir révolutionnaire et la préparation à l’insurrection générale. Selon l’accumulation et le développement de l’armée populaire et du front uni, la Guerre Populaire, qui poursuit sans relâche la guérilla, appliquera simultanément et conjointement d’autres formes de guerre, principalement celle de la guerre de mouvements et, en particulier dans la phase finale, celle de l’offensive stratégique, la Guerre de Position s’ajoutant aux autres, se combinant avec des soulèvements insurrectionnels dans les villes, telles que l’insurrection générale, dans le dernier ou les derniers bastions de l’ennemi, le principal ou les principaux centres urbains. Le cours de toute la Guerre Populaire obéit aux lois de la guerre en général, de la guerre révolutionnaire et spécifiquement de la guerre révolutionnaire du pays donné. Quant à ses lois, il convient de noter que, de par sa nature, la Guerre Populaire exige, pour le développement de tout son cours, d’appliquer de façon catégorique la dynamique de la centralisation stratégique et de la décentralisation tactique. En tant que tel, l’incorporation des masses à la Guerre Populaire obéit à ces lois.

   Il convient également de noter que lorsque nous prenons son concept d’une manière générale, tel que l’a défini et déclaré le Président Mao, dans la guerre, en raison du rôle dynamique qu’il joue, c’est l’humain qui constitue le facteur décisif et non les armes. Quant à l’Armée Populaire, elle n’est pas un fardeau pour les masses, non seulement elle se bat en leur faveur, mais aussi mobilise, politise et organise les masses et participe à la production. La Guerre Populaire dans son ensemble,  s’appuie sur ses propres forces ; la principale source d’armement de l’Armée Populaire se fait à travers les combats, en récupérant des armes, des munitions et autres matériels de guerre des troupes ennemies, en plus de les produire et de les acheter secondairement. La guerre impose le prix du sang selon le principe de base « préserver nos forces et anéantir celles de l’ennemi »((Mao Zedong – Problèmes stratégiques de la guerre de guérilla – Textes Militaires Œuvres Choisies)), c’est-à-dire que pour anéantir l’ennemi et préserver autant que possible les forces révolutionnaires, il faut entrer au combat en payant le prix du sang.

   Se battre toujours « avec raison, avantage et sans excès », s’orienter selon « quand l’ennemi avance, nous nous retirons ; quand l’ennemi s’arrête, nous le harcelons ; quand l’ennemi est fatigué, nous l’attaquons ; quand l’ennemi se retire, nous le poursuivons. », en « attirant l’ennemi pour qu’il pénètre profondément dans nos lignes pour l’entourer par les côtés et annihiler ses forces séparément une par une », de « ne pas combattre sans être préparé, ne pas se battre quand vous n’êtes pas sûr de gagner », d’appliquer que « Notre stratégie, c’est de nous battre à un contre dix, mais notre tactique, c’est de nous battre à dix contre un. ».((Mao Zedong – L’Orientation pour le travail dans les zones libérées – Textes Militaires Œuvres Choisies))

   C’est-à-dire que dans le stratégique nous appliquons la supériorité relative et dans la tactique-opérationnelle la supériorité absolue. Cela implique d’une manière générale, en prenant la guerre dans son ensemble, que nous dispersions les forces pour faire la guerre de guérilla et les concentrions pour faire la guerre de mouvements. Et l’une comme l’autre appliquent le même principe de « Concentrer une force plusieurs fois plus grande que celle de l’ennemi pour anéantir ses  forces une par une »((Mao Zedong – « Concentrer une force supérieure pour anéantir les forces ennemies une à une » – Textes Militaires Œuvres Choisies )), mais toujours en accord avec l’étape stratégique où nous nous trouvons. Dans la phase initiale de défense stratégique de la Guerre Populaire, la dispersion de nos forces dans le travail politique révolutionnaire avec les masses et principalement les actions de guérilla oblige l’ennemi à décentraliser ses forces pour nous attaquer en différents points, ce qui crée les conditions pour concentrer nos forces et attaquer celles de l’ennemi isolé à chaque point, les anéantir et les balayer, générant un vide politique, base sur laquelle nous établissons des Bases d’Appui et le Nouveau Pouvoir. Dans les phases de l’équilibre et de l’offensive stratégiques, nous concentrons nos forces pour attaquer et anéantir celles de l’ennemi une à une, principalement avec une guerre de mouvements soutenue par la guérilla. Mais nous combattons toujours avec l’objectif et l’orientation d’anéantir les forces vives de l’ennemi, de détruire et de balayer les anciens rapports sociaux de production et d’établir, pas à pas, le Nouveau Pouvoir. Sur la base de cette compréhension, le problème et le défi se posent toujours dans la façon d’appliquer ces principes et ces idées, dans chaque situation concrète, dans des actions fermement guidées selon des plans. De manière générale, nous pouvons dire que le problème clé est de toujours maintenir l’initiative et de pouvoir concentrer nos forces pour chaque combat, dans les plans tactiques et stratégiques. Finalement, l’ennemi « se bat à sa manière et nous combattons à la nôtre »((Mao Zedong – Textes Militaires Œuvres Choisies)). Le problème de la guerre dans son ensemble est celui de « savoir apprendre ».((Mao Zedong – Problèmes stratégiques de la guerre de guérilla – Textes Militaires Œuvres Choisies))

Le caractère prolongé de la Guerre Populaire

   Le caractère prolongé de la Guerre Populaire est déterminé par les contradictions que le mode de production capitaliste engendre, en passant à son stade supérieur, celui des monopoles, de l’impérialisme, qui domine la société dans chaque pays et dans le monde entier. Les lois qui régissent le développement de ces contradictions et la corrélation des facteurs entre les forces de la contre-révolution et de la révolution imposent, en général, une période prolongée pour la résolution de celles-ci en faveur de la révolution. Bien sûr, à partir d’un certain niveau d’avancement de la révolution prolétarienne mondiale dans laquelle, fondamentalement, le monde est pris dans son ensemble, la révolution ayant déjà triomphé pour la majeure partie du monde, il y aura toujours la possibilité que dans le reste, elle puisse être victorieuse dans un terme plus ou moins rapide.

   Dans le cas des pays arriérés et opprimés, ces contradictions et leur développement dérivent de quatre caractéristiques générales qui déterminent le caractère prolongé de la guerre populaire : 1) la condition semi-coloniale de ceux-ci, dans lesquels se développe un capitalisme bureaucratique ; avec des relations sous-jacentes de type semi-féodal ; 2) les forces ennemies sont grandes, fortes et ont développé une grande expérience dans la lutte contre la subversion et la révolution ; 3) les forces de la révolution sont initialement fragiles, compte tenu du faible degré de développement et d’arriération, n’ayant pas encore d’armée de guérilla ; 4) la Guerre Populaire dépend de l’existence minimalement établie du Parti Communiste pour exercer sa direction de manière absolue. Comme le Président Gonzalo l’a très bien formulé en établissant la Guerre Populaire, les première et quatrième caractéristiques permettent à l’armée populaire de guérilla de grandir et vaincre l’ennemi, et la deuxième et troisième conditions font que l’armée populaire de guérilla ne peut pas croître rapidement, elle exige du temps pour développer et incorporer des masses dans la guerre, changeant pas à pas le rapport des forces en faveur de la révolution.

   Dans le cas des pays capitalistes développés (impérialistes de manière générale), seule la première caractéristique diffère du cas des pays arriérés, car c’est le facteur distinctif de la nature des deux types de pays que composent le capitalisme monopoliste, l’impérialisme, c’està-dire le caractère distinctif de l’immense majorité des pays arriérés et opprimés de la poignée de pays capitalistes avancés, de puissances et de superpuissances dominantes. Dans ceux-ci, de par leur nature avec l’avancement de leur décomposition qui dirige les relations de production ainsi que toutes les autres relations qui en découlent dans la superstructure, engendrant des crises dans des cycles de plus en plus rapprochés, aiguisant les contradictions internes, les désordres et la répression des luttes de résistance des masses, celles-ci tendent à se radicaliser de plus en plus. Cela signifie que le degré d’exploitation croît, qu’avec la réduction des droits, la tendance au fascisme et à la violence réactionnaire contre les libertés démocratiques d’association, la répression des grèves et des manifestations, caractérisée par l’accentuation des injustices contre le prolétariat et les masses, l’augmentation du racisme, du chauvinisme et de toutes sortes de préjugés réactionnaires, de grandes vagues de luttes se lancent qui permettent et favorisent le développement de la lutte révolutionnaire en général et du parti révolutionnaire du prolétariat ainsi que de son armée.

   Selon la corrélation des facteurs défavorables et favorables à la révolution produit de l’analyse scientifique de la réalité, de ses contradictions objectives, du niveau de conscience et d’organisation des masses, la Guerre Populaire se développe par des étapes stratégiques bien définies. L’étape de la défensive stratégique, de l’équilibre stratégique et de l’offensive stratégique. L’étape de la défensive stratégique part de la reconnaissance de la corrélation des forces entre la révolution et la contre-révolution, où comme dans le premier cas, le prolétariat, la paysannerie pauvre et les autres masses populaires sont généralement dans un degré d’organisation encore très faible, les instruments fondamentaux de la révolution sont encore faibles et peu développés, embryonnaires ou même inexistants. Dans ces conditions se trouve le danger de destruction des forces révolutionnaires, exigeant une conduite et des directives pour éviter toute attaque stratégique, fuir celle-ci et agir offensivement au niveau tactique. En utilisant le concept de la supériorité absolue dans chaque bataille, l’ennemi peut être annihilé par parties. L’étape de la défensive stratégique, en général, tend à être la plus longue, dans la mesure où elle part de l’inexpérience des organisations de masse et du Parti Communiste lui-même dans la guerre, qui apprendra et se développera en faisant la guerre. Les deux autres étapes verront leur durée dépendre fortement de l’aggravation plus ou moins grande des crises systémiques au niveau national et international et déterminé par la capacité plus ou moins grande de la direction de la guerre à rester dans la ligne correcte appliquée par l’ensemble de son contingent de forces. La force de l’ennemi réside fondamentalement dans le contingent volumineux de ses forces armées, la quantité et le potentiel destructeur de ses matériels de guerre et sa faiblesse est qu’il se bat pour défendre et maintenir l’exploitation et l’oppression de l’immense majorité de la population.

   Notre force est que nous nous battons pour une cause juste afin de détruire la machine pourrie qui opprime les masses, en détruisant et balayant les vieilles relations sociales, partie par partie, nous procédons à l’incorporation croissante des masses. Nous faisons la guerre juste contre la guerre injuste. En dernière instance, nous faisons la guerre pour conquérir la paix éternelle. Notre faiblesse réside dans la situation immédiate de dispersion et de désorganisation des masses. En ce sens, la guerre de guérilla est la forme principale et dominante à ses débuts et la guerre de mouvement auxiliaire, initiée par la propagande armée, appliquant des actes de sabotage, d’anéantissement sélectif et des assauts. Avec son développement ultérieur, même à l’étape de la défensive stratégique, la guerre de mouvements prend de l’importance et est la clé pour développer davantage la guerre dans son ensemble, en maintenant la guerre de guérilla comme auxiliaire et en combinaison permanente.

   A l’étape de l’équilibre stratégique, qui sera établie en fonction de la nouvelle situation dans laquelle l’ennemi aura perdu du terrain et du pouvoir et luttera pour les reconquérir en détruisant le pouvoir que la révolution a conquis. Pour sa part, la révolution devra défendre le pouvoir déjà conquis en préparant la contre-offensive. L’étape de l’équilibre stratégique en se développant présentera les problèmes de l’initiation de la préparation du passage à l’étape de l’offensive stratégique, à travers le renforcement et l’expansion du travail dans les grands centres urbains. A l’étape de l’équilibre stratégique, la Guerre Populaire développera de nouvelles formes de guerre en appliquant principalement la guerre de mouvements et en utilisant la guerre de position sous certaines conditions et la guerre de guérilla de manière auxiliaire et combinée.

   La troisième et dernière étape, celle de l’offensive stratégique, culmine avec l’encerclement de la ville par la campagne et se déroule dans les conditions où l’ennemi passe à la défensive stratégique et nous à l’offensive stratégique. Elle s’achèvera avec l’encerclement par la campagne et l’insurrection générale dans les villes. Tout au long du processus de la guerre populaire, au cours de laquelle les différentes phases de la révolution auront lieu, la guerre de libération anti-impérialiste deviendra plus aiguë et déterminera le résultat de l’offensive.

   Dans toutes ses étapes et dans son ensemble, la Guerre Populaire se développera avec des avancées et des reculs, des zigzags, des montées et des descentes, conditions qui exigeront toutes du Parti Communiste et de ses dirigeants une gestion politique correcte des contradictions, du programme de la révolution, correspondant à l’étape de son développement. « Le Président Gonzalo nous enseigne ainsi que la Guerre Populaire est prolongée, longue, sanglante, mais victorieuse et nous dit que sa durée sera étendue ou réduite dans son caractère prolongé dans la mesure où nous nous battons en appliquant de la manière la plus ferme la ligne militaire prolétarienne, parce que le droitisme est le principal danger qui peut causer de sérieux obstacles à la guerre ».((PCP – La Ligne Militaire – 1er Congrès du PCP – 1988 ))

Sans la direction du Parti Communiste, il ne peut y avoir de Guerre Populaire

   Sans un Parti Communiste qui exprime l’idéologie prolétarienne, la Guerre Populaire ne peut pas véritablement éclater et encore moins se développer pour son triomphe. L’expérience historique démontre indéniablement que le prolétariat ne peut réussir que s’il est organisé en Parti Communiste pour conduire de manière absolue l’ensemble du processus révolutionnaire, la conquête du pouvoir, sa dictature de classe, le socialisme, tout le chemin qui assure la transition de la société au Communisme. L’expérience de la Révolution chinoise, sous la direction du président Mao, dans laquelle la théorie de la Guerre Populaire a été conçue et formulée, a couvert plus de deux décennies de lutte armée révolutionnaire jusqu’au triomphe de la Révolution en 1949, ainsi que l’étape de la Révolution et la construction socialistes, comme cela a été vérifié avec la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne, où le rôle dirigeant absolu du processus révolutionnaire par le Parti Communiste a été rendu manifeste. En outre, il est confirmé que ce qui a déterminé la victoire ou la défaite de la révolution est que la ligne idéologico-politique du Parti soit correcte ou non.

   Dans toute l’expérience historique des luttes du prolétariat et des masses populaires, de la révolution prolétarienne, son triomphe ou sa défaite, le facteur décisif est le Parti Communiste et le fait qu’il y prévale une ligne idéologico-politique correcte ou erronée.

   Enfin, dans toute cette définition se trouve le caractère scientifique et marxiste de la Guerre Populaire en tant que théorie et doctrine militaire prolétarienne intégrale et harmonieuse. Dans la Guerre Populaire sont inhérents les piliers fondamentaux du marxisme, tels que la lutte de classe comme moteur de l’histoire, la dictature du prolétariat (dans ses différentes formes selon les étapes de la révolution), la violence révolutionnaire (dont elle est la forme la plus élevée de sa matérialisation), le parti révolutionnaire du prolétariat comme direction absolue et le socialisme scientifique (communisme) comme but, en plus de la nécessaire lutte contre le révisionnisme et tout opportunisme de façon inséparable de la lutte contre l’impérialisme et toute la réaction.

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