L’impérialisme américain – L’ennemi Numéro Un des peuples du monde

Résolution politique du PCI (maoïste)

L’impérialisme américain – L’ennemi Numéro Un des peuples du monde

   12. Mais alors même que l’hégémonie économique de l’Amérique déclinait et que son hégémonie politique est confrontée à un climat agité, elle s’est efforcée avec d’autant plus de désespoir de constituer, par des moyens militaires, un « nouvel ordre mondial » sous son hégémonie générale. Alors que l’impérialisme mondial est davantage affaibli avec l’effondrement de l’Union Soviétique comme superpuissance et l’intensification des contradictions inter-impérialistes, la superpuissance américaine complote et trace des plans épouvantables pour noyer les justes luttes militantes des peuples dans des rivières de sang. Afin de sauvegarder ses positions dans le marché mondial et son hégémonie déclinante sur les pays opprimés, l’impérialisme américain a déclenché des guerres d’agression comme dans le cas de l’Irak et de l’Afghanistan. Il cède à l’ingérence, à la subversion, aux brutalités et au chantage comme dans le cas de la Libye, de l’Iran, de la Syrie, de la Corée du Nord, de Cuba, du Soudan, du Yemen, de la Somalie, du Venezuela, de l’Equateur, de la Bolivie, de l’Argentine, du Paraguay et de plusieurs autres pays. Il réprime directement les luttes révolutionnaires des peuples et nations opprimés comme en Colombie. Il utilise des états de substitution tels qu’Israël pour réprimer les luttes légitimes de la nation palestinienne. Pour dissimuler leurs horribles actes de subversion, d’intervention, de brimades et d’agression directe contre les pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique Latine, les impérialistes américains propagent le mythe de la défense de la démocratie, de la sauvegarde de la paix et de la stabilité du monde, de la suppression du terrorisme, de la protection des nations faibles et sans défense, et ainsi de suite. Ils se servent aussi des Nations Unies comme d’un instrument pour accomplir leurs vils desseins comme constaté dans la guerre d’agression contre l’Irak en 1991, et les sanctions pendant plus d’une décennie comme en Bosnie, au Kosovo et dans d’autres endroits.

   Une caractéristique importante dans la stratégie de guerre des impérialistes américains durant la décennie des années 90 est le bouleversement de l’orientation vers la guerre de haute technologie, c-à-d d’abord le bombardement du pays cible du ciel, détruisant de cette façon l’économie de ce dernier, son infrastructure de base, l’environnement tout entier et terrorisant la population civile et seulement après ces lâches bombardements du ciel, l’avance des forces terrestres « bravement » dans le territoire du pays ravagé par les bombardements incessants. Les impérialistes américains et britanniques ont à plusieurs reprises eu recours à de tels bombardements intensifs en Irak depuis 1991 se terminant par le bombardement le plus inhumain de l’histoire humaine en mars-avril 2003 ; dans la guerre d’agression des forces de l’OTAN dirigées par les EU contre la Yougoslavie en 1999 ; et dans les bombardements incessants de l’Afghanistan depuis octobre 2001. Le cauchemar de la guerre du Vietnam hante toujours la psyché américaine et par conséquent, les classes dirigeantes américaines ne veulent pas prendre le risque d’impliquer leurs troupes dans une guerre terrestre directement sans bombardements intensifs venus d’en haut.

   En tuant des milliers et même des centaines de milliers d’innocents parmi lesquels des enfants, par les bombardements les plus brutaux et grossiers, ironiquement rendus possible par la technologie la plus sophistiquée, les impérialistes américains sont devenus les terroristes internationaux numéro 1 et la plus grande menace pour la paix mondiale. A cause de tous ces actes atroces et ignobles, les impérialistes américains sont devenus plus isolés que jamais dans la politique mondiale et ont acquis la colère de la grande majorité des peuples à travers le monde entier. La décennie des années 90 et du début du nouveau millénaire ont vu une résurgence de massives manifestations anti-américaines par les peuples et nations opprimés condamnant les crimes américains.

   En commençant par l’agression américaine en Irak en 1991 jusqu’à la dernière invasion de ce pays en mars 2003, les impérialistes américains ont gagné la colère de millions de personnes autour du monde qui sont venus dans les rues mettant le feu à des drapeaux américains, attaquant leurs ambassades et exprimant leur colère par l’intermédiaire de diverses formes de protestation. Le développement d’un sentiment et d’une rage anti-américaine parmi la population du monde islamique a contraint les gouvernements de ces pays à adopter une position ouvertement anti-américaine. Dans la dernière invasion de l’Irak en mars 2003, contrairement à auparavant, les EU étaient totalement isolés, seule la Grande-Bretagne prêtant son appui complet. Le monde arabe tout entier, à l’exclusion du Koweit, s’est opposé à une autre attaque contre l’Irak. Effrayés par les manifestations anti-américaines croissantes de leurs populations, même les gouvernements les plus serviles d’Arabie Saoudite, d’Égypte et de Turquie se sont opposés à la politique américaine et ont refusé leurs territoires pour les attaques américaines contre l’Irak. Leurs tentatives pour isoler Cuba, l’Iran et la Libye ont complètement échoué, l’Europe, mais même aussi les chefs d’états d’Afrique, passant ouvertement outre les restrictions américaines.

   En outre, les impérialistes américains s’efforçant désespérément de garder l’OTAN totalement sous leur hégémonie, et imposant aux pays membres d’appuyer leurs politiques et d’impliquer leurs forces armées dans les guerres menées par les EU, les contradictions entre les EU et les autres membres de l’OTAN, particulièrement la France et l’Allemagne, augmentent. De surcroit, étant donné que l’OTAN a essayé d’étendre son contrôle aux frontières de la Russie en utilisant le vide créé après l’échec du Pacte de Varsovie (la Hongrie, la Pologne et la République Tchèque sont les derniers nouveaux venus dans l’OTAN), les contradictions entre la Russie et l’OTAN dirigé par les EU deviennent aussi plus vives. L’impérialisme américain prend le meilleur parti du nouveau déclin de l’impérialisme russe. Il a commencé à empiéter dans les pays du sud de la CEI tels que la Géorgie et l’Azerbaïdjan.

   Ces contradictions entre impérialistes aideront également le prolétariat mondial et les peuples opprimés à isoler et à frapper les bellicistes américains.

   L’impérialisme américain, comme l’a sans cesse fait remarquer Mao, n’est qu’un « tigre de papier », c’est un « colosse aux pieds d’argiles ».

   Il faut que les peuples et les nations opprimées du monde s’unissent et mènent une lutte impitoyable contre l’impérialisme américain qui cause des souffrances et une douleur indescriptibles à des millions et des millions de gens. En ripostant au monstre américain de tous côtés, nous ne devons pas perdre de vue la grave menace posée par les impérialistes européens, russes et japonais pour les peuples du monde.

Fascisation et offensive réactionnaire mondiale contre les mouvements populaires

   Le fascisme est devenu une réponse typique des classes dirigeantes à l’intensification de la crise du capitalisme qui a touché toutes les sphère de la vie. La restructuration des économies devait inévitablement être accompagnée, dans tout les pays qui la mettent en œuvre, d’une répression fasciste. Étant donné que les contradictions entre les peuples et les classes dirigeantes s’intensifient, comme le chômage, l’inflation, la faim, le problème des sans-abris, l’insécurité et le crime augmentent ; les classes dirigeantes tirent parti de la frustration parmi les gens pour amener des formes fascistes d’autorité afin de réprimer toutes les formes de luttes populaires, tout particulièrement les mouvements révolutionnaires grandissants.

   Au plus élevée est la concentration et la centralisation du capital et de la production, au plus grande est la réaction politique de ces super monopoles. Les transnationales ont instauré des régimes fascistes militaires dans plusieurs pays arriérés à chaque fois que leurs intérêts l’exigeaient. Les 200 et quelques transnationales qui contrôlent le destin du monde aujourd’hui et qui imposent leurs conditions aux pays arriérés peuvent renverser des régimes élus et même supprimer les droits démocratiques symboliques grâce à une dictature fasciste dans pratiquement tous les pays du monde.

   Il est devenu impératif pour les transnationales et les classes dirigeantes de différents pays d’installer des régimes fascistes afin de faire des super profits ; de tirer le maximum possible de plus-value de la classe ouvrière ; de restructurer les économies ; de rejeter le fardeau de la crise impérialiste sur le dos des populations et, le plus important de tout, d’étouffer les révoltes populaires.

   Les attaques du 11 septembre ont été bien utiles aux impérialistes pour promulguer des Black Acts et des lois fascistes dans pratiquement tous les pays du monde. Le Patriot Act, le Homeland Security Act et d’autres lois de cette sorte sont introduites aux EU ; les lois et les restrictions anti-immigration sont devenues banales dans l’Europe entière. Le POTA est promulgué en Inde et les Black Acts réduisant les droits fondamentaux sont devenus une caractéristique commune dans tous les émirats du Golfe, en Turquie, en Jordanie, au Pakistan, en Indonésie, aux Philippines, en Malaisie, en Chine, dans les pays d’Europe de l’Est, dans les républiques baltes, et dans tous les pays d’Amérique Latine, particulièrement ces deux dernières années.

   L’impérialisme américain est au premier plan dans le renversement des régimes rebelles et l’installation de régimes fascistes fantoches partout. Au Venezuela, il tente de renverser le régime de Chavez et d’installer un régime fasciste fantoche. En Colombie, les EU entraînent, financent et organisent des groupes paramilitaires de droite qui ont tué des milliers de paysans et autres suspects d’avoir des sympathies à « gauche ». En Israël, le gouvernement fasciste d’Ariel Sharon a pris le pouvoir, supervise le massacre des Palestiniens et organise un régime de terreur dans tous les territoires palestiniens. Au Népal, le roi Birendra a été assassiné avec tous les membres de sa famille dans un complot tramé par les impérialistes américains et leurs laquais, le roi Gyanendra a été installé sur le trône.

   Une psychose de la peur est créée dans les esprits des gens au sujet de bombardements terroristes et la peur est utilisée pour déclencher une violence réactionnaire et pour imposer une autorité fasciste partout. Par conséquent, le fascisme apparait comme un phénomène mondial afin d’écraser les luttes populaires et pour les détourner dans des voies réactionnaires. Sa victoire ou sa défaite dépend de la force ou de la faiblesse des forces révolutionnaires.

   Il faut que le prolétariat combatte tous les types de fascismes, y compris le social-fascisme, par l’intermédiaire des luttes militantes et intransigeantes en isolant et en combattant les forces réactionnaires d’extrême droite d’une part et les social-fascistes qui servent de jaunes à l’intérieur du mouvement de la classe ouvrière d’autre part. La défaite définitive du fascisme, cependant, n’est possible qu’en renversant l’autorité féodale bourgeoise grâce à des révolutions prolétariennes, en instaurant de véritables états de la classe ouvrière et en supprimant le système capitaliste-impérialiste dans son ensemble. Si la classe ouvrière ne saisi pas l’initiative, si elle devient une victime du social-chauvinisme, et du social-pacifisme, elle ne peut pas contenir l’attaque fasciste contre les mouvements populaires et les droits de l’homme fondamentaux. Par conséquent, il faut que la classe ouvrière et les masses opprimées mènent une lutte incessante contre le danger fasciste croissant.

Utilisons l’excellente situation révolutionnaire ! Construisons des forces subjectives et faisons progresser la révolution prolétarienne mondiale vers la victoire !

   14. Aujourd’hui, il existe une excellente situation révolutionnaire partout dans le monde, et des suites de l’intensification supplémentaire de la crise générale du capitalisme, toutes les contradictions fondamentales dans le monde contemporain s’aggravent quotidiennement et l’impérialisme s’affaibli de plus en plus. Le monstre de l’impérialisme, même en unissant toutes ses forces, n’arrive pas à maîtriser la vague croissante de luttes populaires à travers le monde. Les masses exposent leur colère contre les guerres d’agression et les brutalités de l’impérialisme, tout particulièrement l’impérialisme américain ; contre l’oppression impérialiste des nations et des peuples ; contre la mondialisation et les politiques néolibérales ; et contre les mesures et la répression fasciste.

   Même si l’impérialisme est pris dans une sérieuse crise générale et que la situation objective dans le monde d’aujourd’hui est extrêmement favorable pour faire avancer la révolution socialiste mondiale, les forces révolutionnaires maoïstes ne sont pas encore assez robustes pour s’acquitter de cette tâche avec succès.

   L’absence de solides forces révolutionnaires pour diriger les luttes révolutionnaires armées, parmi lesquelles les différents types de luttes populaires sur diverses questions, s’est soldée par le développement de leaderships petit-bourgeois et bourgeois, le renforcement des forces intégristes religieuses et des forces fascistes et de social-fascistes. La majeure partie de ces forces ont profité de la vague de masse et de la colère des gens pour accéder au pouvoir et détourner les gens de la voie révolutionnaire.

   Le rétablissement du capitalisme en Union Soviétique et en Europe de l’Est après la mort du camarade

   Staline en 1953 et l’usurpation du pouvoir par la clique khrushchovite révisionniste au milieu des années 50, la dégénérescence du parti communiste chinois après la mort du camarade Mao en 1976 et le rétablissement du capitalisme qui en a résulté en Chine sous la clique révisionniste moderne de Deng sont de considérables échecs pour la révolution mondiale et le prolétariat. Ces importants revers, en plus de la violente répression des mouvements révolutionnaires dans certains pays, ont créé des indécisions, des tendances pessimistes et défaitistes, au moins pendant un moment, parmi certaines sections des peuples opprimés à travers le monde, particulièrement parmi les classes moyennes, au sujet de l’avenir du socialisme.

   Les impérialistes et les réactionnaires dans le monde entier ont déclenché la propagande la plus virulente contre le socialisme, le communisme et le marxisme-léninisme-maoïsme, en particulier depuis 1989, suite à la vague de masse en Europe de l’Est et dans l’ancienne Union Soviétique et l’effondrement des régimes capitalistes dirigés par les partis révisionnistes ici. Des tentatives désespérées sont faites pour projeter ces régimes discrédités comme étant communistes. Le post-modernisme, le post-marxisme, etc. montent au créneau en niant l’importance des classes sociales, en surnommant l’analyse de classe réductionnisme économique et en déclarant que les identités telles que la race, le genre, la caste, la nationalité sont la réalité moderne. Ils soutiennent que nous avons atteint une période marquée par « la fin des idéologies », « la fin de l’histoire », et ainsi de suite, que le capitalisme a finalement triomphé comme l’unique système viable et qu’il « n’y a pas d’alternative ». Ils affirment que la lutte pour le pouvoir d’état corrompt et qu’elle conduira invariablement à des régimes autoritaires, que la planification centrale amène la bureaucratie. Ils projettent la « société civile » comme une alternative à l’état et que dans la sphère économique, le marché doit être l’organisme de contrôle. Par conséquent, toutes ces tendances, dont certains revêtent encore un costume de ‘gauche’, sont apologistes des politiques néo-libérales du capital international, des formes néo-coloniales de contrôle et d’exploitation et se sont révélées être un grand obstacle à la révolution. Dans le contexte d’une telle attaque systématique de l’impérialisme et des diverses tendances post-modernistes et post-marxistes contre l’idéologie marxiste, le communisme et le système socialiste, nous devons intensifier notre effort pour dénoncer la faillite de ces théories et prendre en main des campagnes pour propager le marxisme-léninisme-maoïsme sur une grande échelle.

   En fait, l’écrasante propagande anti-communiste et anti-marxiste des médias réactionnaires et le discours post-moderniste de ‘triomphe du capitalisme’ suite à la débâcle en Europe de l’Est et en Union Soviétique, se sont essoufflés après un court laps de temps. Dans presque tous ces anciens états capitalistes bureaucratisés, les partis bourgeois nouvellement formés se sont discrédités est les partis révisionnistes évincés sont revenus au pouvoir. En outre, dans presque tous les pays du monde, de massifs mouvements capitalistes s’élèvent, révélant les profonds dégoût et frustration des masses laborieuses à l’égard du rapace système capitaliste qui a élargi le clivage entre les riches et les pauvres comme jamais auparavant. Le revers passager dans les bases socialistes n’a pas atténué la crise du capitalisme même d’un iota mais, au contraire, il a seulement exposé la nature cruelle, exploiteuse, oppressive, inhumaine et injuste d’un système qui ne peut pas procurer d’emploi à des millions et des millions de pauvres qui sont disposés à vendre leur force de travail juste pour un repas par jour, un système qui détruit les forces productives et garde son énorme appareil productif à l’arrêt alors même que la vaste majorité des gens continue à mourir, manquant des nécessités minimales pour vivre.

   En fait, aujourd’hui, l’évolution des forces productives a atteint un tel stade que les conditions pour le socialisme sont devenues mûres. Le degré élevé de concentration de la production, qui a augmenté encore plus rapidement ces derniers temps à cause des fusions et acquisitions, a amené un degré élevé de concentration de travailleurs dans chaque industrie. Le capitalisme de monopole dans les pays impérialistes et le capitalisme bureaucratique compradore dans les pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique Latine ont davantage fait mûrir les conditions pour la transformation rapide en socialisme après la victoire des révolutions prolétariennes dans ces pays. La situation objective engendre ainsi de nouveaux partis marxistes-léninistes-maoïstes partout dans le monde et une polarisation claire entre les forces révolutionnaires. Au cours des années 80 et 90, quelques initiatives internationales furent prises par certains partis marxistes-léninistes pour rassembler idéologiquement les forces dans une plateforme commune. Il est certain que la progression plus ample des guerres populaires dans les pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique Latine d’une part et les mouvements révolutionnaires socialistes dans les pays capitalistes-impérialistes d’autre part devait aboutir à une polarisation des forces révolutionnaires maoïstes à travers le monde. En attendant, une autre tâche urgente des forces révolutionnaires communistes partout dans le monde est de forger un front de combat avec toutes les forces antiimpérialistes, c-à-d les forces révolutionnaires communistes, les mouvements de libération nationale et les véritables mouvements anti-guerre et anti-mondialisation, les forces maoïstes servant de noyau en vue de l’apport d’un leadership, pour combattre et vaincre solidairement la nouvelle offensive impérialiste dirigée par l’impérialisme américain contre les peuples du monde dans le sillage des attaques du 11 septembre. Il faut que les forces révolutionnaires partout dans le monde se soutiennent mutuellement, construisent des mouvements de solidarité, et aident et apprennent des expériences des unes et des autres. L’unité de toutes les forces marxistes-léninistes-maoïstes et anti-impérialistes affaiblira indubitablement davantage l’impérialisme.

   La formation du Coordination Committee of Maoist Parties and Organisations of South Asia (CCOMPOSA) est une progression révolutionnaire en direction de la coordination des mouvements maoïstes de la région d’Asie du Sud contre l’expansionnisme indien, l’impérialisme et les classes dirigeantes réactionnaires des pays de la région et aidera à parvenir à l’unité de toutes les forces combattantes de la région et à accélérer les guerres populaires en cours.

   L’actuelle crise du système impérialiste mondial, particulièrement des impérialistes américains, et l’attitude belliciste des impérialistes américains qui en résulte, accompagnée des résultats compensatoires de la mondialisation impérialiste ont avivé les contradictions fondamentales ; la contradiction entre l’impérialisme et les nations et peuples opprimés est un facteur important déterminant l’actuelle situation agitée. C’est la raison pour laquelle les centre d’agitation de la révolution fournissent de plus en plus souvent une situation extrêmement favorable pour la progression de la révolution de nouvelle démocratie en tant que part intégrante de la révolution prolétarienne mondiale. C’est avec cette toile de fond que les centres de l’agitation dans les pays d’Asie du Sud, tout particulièrement au Népal et en Inde, se développent en vue d’un tournant décisif dans l’histoire.

   Le prolétariat mondial et les combattants prennent des leçons des échecs dans la construction du socialisme ; et poursuivront la révolution jusqu’à l’instauration du communisme à travers le monde avec une conviction et une confiance redoublées. Les peuples opprimés se rendent rapidement compte que ces échecs ne sont que temporaires dans la trajectoire en zigzag de la nouvelle révolution révolution démocratique prolongée et dans la révolution socialiste mondiale qui avancera en brisant, d’abord, les liens les plus faibles dans la chaîne impérialiste. Aucune puissance au monde ne peut bloquer cette irrésistible tendance de la ruine définitive de l’impérialisme et de la victoire du socialisme dans un proche avenir.

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