1. La conquête de l’Algérie

Les Cahiers de Contre-Enseignement Prolétarien

#17 – Les Conquêtes Coloniales : Algérie et Maroc

I. La conquête de l’Algérie

1. Le prétexte de la conquête

   Bacri et Busnach, Juifs livournais, avaient accaparé le commerce extérieur de la régence. Ce sont eux qui se chargent de ravitailler la France pendant la période de 1793 à 1800 alors que la coalition tentait le blocus économique de la France. Ils fournirent de grandes quantités de blé aux départements méridionaux et aux armées d’Égypte et d’Italie.

   Pour recouvrer leurs créances, ils avaient intéressé Talleyrand à leur affaire :

   Si le boiteux, écrivait Bacri, n’était pas dans ma main, je ne compterais sur rien.

   En 1800, alors que les créances algériennes s’étaient accrues de cinq millions, le prince écrivait au ministre des Finances de montrer « la meilleure volonté possible », en considérant « l’affaire, non comme leur étant particulière, mais comme une affaire d’État ».

   La Restauration arrive ; les Bacri et le dey présentent le montant de leurs créances, qui s’élevaient à 24 millions ; les gouvernants firent des difficultés pour payer, présentèrent comme objection que certaines cargaisons étaient avariées, et les créances sont ramenées à 14, puis à 8, puis à 7 millions. Mais on ne paye toujours pas. C’est ainsi que la convention du 28 octobre 1819 ne reconnut que les intérêts des Bacri ; on ne prit pas en faveur de la Régence les mesures conservatoires stipulées pour les autres créanciers, même fictifs. C’était donc un véritable abus de confiance. Le dey d’Alger n’avait pas toutes raisons de s’estimer content.

   À ce moment, il découvrit un fait très grave qui montrait toute la duplicité du gouvernement français. A la Galle, à environ 500 kilomètres d’Alger, le dey avait donné à la France la concession d’un entrepôt commercial, à condition que cet entrepôt ne serait pas fortifié. Or, le dey apprenait que la France avait fortifié la Galle.

   Le dey Hussein demanda des explications écrites aux Affaires étrangères et, ne recevant aucune réponse, des explications orales au consul Deval, qu’il considérait comme un homme peu honnête, puisqu’il écrivait en octobre 1826 au ministre des Affaires étrangères :

   « Je ne puis souffrir cet intrigant chez moi. J’ai appris par ledit Bacri qu’il a fallu promettre à M. votre consul Deval et à M. Pléville, une somme de deux millions pour lui avoir fait obtenir les sept millions. »

   II conseillait de faire rendre gorge à Deval.

   Car un consul ne doit pas être traître à son gouvernement et se vendre pour de l’argent.

   Enfin, le dey n’était pas hostile à la France, puisqu’il disait :

   « Venant un nouveau consul de bon caractère, il lui sera accordé tous les plaisirs possibles, considérant la France comme la nation la plus attachée à nous. »

   Concernant la demande d’explications du dey, que pouvait faire le consul Deval, qui n’ignorait rien des fortifications de la Galle ? Il le prit de haut, il excita le dey, et fit si bien que celui-ci s’emporta, injuria et finalement chassa le consul, en lui donnant un coup de son chasse-mouche. C’est l’histoire du « coup d’éventail » que l’on voit reproduite dans les manuels scolaires, sans que soient indiquées, évidemment, les raisons de la colère du dey. Voilà l’histoire bourgeoise.

2. Les premières expéditions

   Le gouvernement français demande des excuses. Il ne peut les obtenir. On essaye alors le blocus sans grand résultat. Après quelques escarmouches, le ministère Polignac, qui vient d’arriver au pouvoir, décide une expédition pour relever le « prestige national ». Le 5 juillet, le dey se décide à livrer la ville à Bourmont, qui lui garantissait la vie sauve et la jouissance de ses richesses personnelles dans le lieu qu’il choisirait. La même convention assurait aux habitants l’exercice de leur religion, « le respect de leur liberté, de leurs propriétés, de leur commerce, de leur industrie, de leurs femmes ».

   Un des premiers soins des vainqueurs fut de s’emparer du trésor d’Alger.

   Après Alger, Bourmont fait occuper Bône et Oran. Les hostilités continuent par intermittence, non sans de nombreux exemples de brutalités. C’est ainsi que Savary, duc de Rovigo, pour mettre fin à des assassinats commis sur le territoire des Ouffa, fit exterminer cette tribu. Il se fit envoyer de Blida deux cents caïds munis de sauf-conduits, qui avaient reçu l’assurance que la parole du général garantissait leur sécurité. Quand il les eut en mains, il les fit condamner à mort et exécuter.

   Mais il ne suffit pas de posséder quelques points sur la côte ; il faut élargir la conquête à tout le pays. De 1830 à 1871, sous des régimes différents, depuis la Restauration jusqu’à la IIIème République, la bourgeoisie française va poursuivre la conquête de ce pays à peine peuplé de cinq millions d’habitants.

   Le foyer de résistance auquel se heurtent les Français, c’est le Tell du centre et de l’ouest, avec Abd-el-Kader comme chef. Ces tribus voulaient le départ des Français ; la résistance prenait la forme d’une véritable guerre sainte, qui s’annonçait comme un désastre pour la France.

3. Ce que fut la guerre

   Le type même de l’expédition coloniale, dans toute sa férocité. Une telle expédition, ça ne se raconte pas, il vaut mieux laisser la parole à ceux qui y participèrent et qui eurent le cynisme de se glorifier de leurs hauts faits d’armes. Voici tout d’abord un extrait du rapport de la Commission d’enquête envoyée en Algérie en 1833 :

   « Nous avons réuni au domaine les biens des fondations pieuses, nous avons séquestré ceux d’une classe d’habitants que nous avions promis de respecter. Nous nous sommes emparés des propriétés privées sans indemnité aucune et, de plus, nous avons été jusqu’à contraindre les propriétaires expropriés de cette façon, à payer les frais de démolition de leurs maisons et même d’une mosquée…

Nous avons profané les temples, les tombeaux, l’intérieur des maisons : asile sacré chez le Musulman…

Nous avons massacré des gens porteurs de sauf-conduits, égorgé sur un soupçon des populations entières qui se sont ensuite trouvées innocentes ; nous avons mis en jugement des hommes réputés saints dans le pays, des hommes vénérés, parce qu’ils avaient le courage de venir s’exposer à nos fureurs afin d’intercéder en faveur de leurs malheureux compatriotes. Il s’est trouvé des hommes pour les condamner et des hommes civilisés pour les faire exécuter. »

   Mais ça n’est là que le rapport d’une Commission d’enquête. Écoutons plutôt les paroles d’un « civilisateur », le maréchal de Saint-Arnaud :

   « Le pillage, exercé d’abord par les soldats, s’étendit ensuite aux officiers, et quand on évacua Constantine, il s’est trouvé comme toujours que la part la plus riche et la plus abondante était échouée à la tête de l’armée et aux officiers de l’État- major. » (Prise de Constantine, octobre 1837.)

   « Nous resterons jusqu’à la fin de juin à nous battre dans la province d’Oran et à ruiner toutes les villes, toutes les possessions de l’émir. Partout, il trouvera l’armée française, la flamme à la main » (mai 1841).

   « Mascara, ainsi que je te l’ai déjà dit, a dû être une ville belle et importante, brûlée en partie et saccagée par le maréchal Clauzel en 1835. »

   « Nous sommes dans le centre des montagnes, entre Miliana et Cherchell. Nous tirons peu de coups de fusil, nous brûlons tous les douars, tous les villages, toutes les cahutes. L’ennemi fuit partout, en emmenant ses troupeaux » (avril 1842).

   « Le pays des Beni-Menasser est superbe… Nous avons tout brûlé, tout détruit, Ah ! la guerre ! la guerre ! que de femmes et d’enfants réfugiés dans les neiges de l’Atlas, y sont morts de froid et de misère. Il n’y a pas dans l’armée, 5 tués et 40 blessés » (avril 1842).

   « Deux belles armées, se donnant la main fraternellement, au milieu de l’Afrique, l’une partie de Mostaganem le 14, l’autre de Blida le 22 mai, rasant, brûlant, chassant tout devant elles » (mai 1842).

   « On ravage, on brûle, on pille, on détruit les maisons et les arbres. Des combats : peu ou pas. » (Région de Miliana, juin 1842.)

   « Entouré d’un horizon de flammes et de fumée qui me rappelle un petit Palatinat en miniature, je pense à vous tous et je vous écris. Tu m’as laissé chez les Brazes, je les ai brûlés et dévastés. Me voici chez les Sindgads, même répétition en grand. C’est un vrai grenier d’abondance. Quelques-uns sont venus pour m’amener le cheval de soumission. Je l’ai refusé parce que je voulais une soumission générale et j’ai commencé à brûler » (Ouarsenis, octobre 1842).

   « Le lendemain, je descendais à Haimda ; je brûlais tout sur mon passage et détruisais ce beau village. Il était 2 heures. Le gouverneur (Bugeaud) était parti. Les feux qui brûlaient encore dans la montagne m’indiquaient la marche de sa colonne, Des tas de cadavres pressés les uns contre les autres, et morts gelés pendant la nuit. C’était les malheureuses populations des Beni-Naasseur, c’était ceux dont je brûlais les villages, les gourbis, et que je chassais devant moi. » (Région de Miliana, février 1843.)

   « Les beaux orangers que mon vandalisme va abattre ! Je brûle aujourd’hui les propriétés et les villages de Ben-Salem et de Bel-Kassem-ou-Cassi. » (Région de Bougie, 20 octobre 1844.)

   « J’ai laissé sur mon passage un vaste incendie. Tous les villages, environ 200, ont été brûlés, tous les jardins saccagés, les oliviers coupés. » (Petite Kabylie, mai 1851.)

   C’est là un document de valeur, mais il n’est pas unique. Nous pouvons trouver chez d’autres officiers des témoignages tout aussi précis sur la façon dont on comprenait la civilisation européenne :

   « Le carnage fut affreux. Les habitations, les tentes des étrangers, dressées sur les places, les rues, les cours, furent jonchées de cadavres.

   Une statistique, faite à tête reposée, et d’après les meilleurs renseignements, après la prise, constate un chiffre de 2.300 hommes, femmes ou enfants, tués ; mais le chiffre des blessés fut insignifiant ; cela se conçoit. Les soldats, furieux d’être canardés par une lucarne, une porte entrebâillée, un trou de la terrasse, se ruaient dans l’intérieur et y lardaient impitoyablement tout ce qui s’y trouvait. Vous comprenez que dans le désordre, souvent dans l’ombre, ils ne s’attardaient pas à établir des distinctions d’âge ou de sexe. Ils frappaient partout et sans crier gare. » (Prise de Laghouat, 2 décembre 1852.)

   « Les Ouled-Saad avaient abandonné femmes et enfants dans les buissons. J’aurais pu en faire un massacre, mais nous n’étions pas assez nombreux pour nous amuser aux bagatelles de la sorte. Il fallait garder une position avantageuse et décrocher ceux qui tiraient sur nous((Colonel Pein : Lettres familières sur l’Algérie)).

   Vive Lamoricière ! Voilà ce qui s’appelle mener la chasse avec intelligence et bonheur ! Ce jeune général, qu’aucune difficulté n’arrête, qui franchit les espaces en un rien de temps, va dénicher les Arabes dans leur repaire, leur prend tout ce qu’ils possèdent : femmes, enfants, troupeaux, bestiaux » (1er février 1842).

   « Nous poursuivons l’ennemi, nous lui enlevons femmes, enfants, bestiaux, blé, orge… » (Région de Mascara, 17 janvier 1842.)

   « Pendant que nous rasons de ce côté, le général Bedeau, autre perruquier de première qualité, châtie une tribu des bords du Chélif, leur enlève force femmes, enfants et bestiaux » (11 février 1842).

   « Vous me demandez dans un paragraphe de votre lettre ce que nous faisons des femmes que nous prenons. On en garde quelques-unes comme otages, les autres sont échangées contre des chevaux et le reste est vendu à l’enchère comme des bêtes de somme » (Mascara, 31 mars 1842).

   Le colonel de Montagnac, un des officiers du général de Lamoricière, écrivait :

   Voici comment le comte d’Hérisson, jeune officier de l’armée d’Afrique, décrit une colonne à laquelle il participa :

   « Il est vrai que nous rapportons un plein baril d’oreilles récoltées paire à paire sur les prisonniers amis ou ennemis.

   « Des cruautés inouïes, des exécutions froidement exécutées à coups de fusil, à coups de sabre, sur des malheureux dont le plus grand crime était quelquefois de nous avoir indiqué des silos vides… »

   En 1857, le maréchal Randon, que les lauriers de Saint-Arnaud empêchaient de dormir, monte à l’assaut de la Kabylie, pour exercer ses 25.000 hommes et y recommencer les incendies de ses prédécesseurs. C’est dans cette expédition qu’on vient dire au général Yusuf:

   — Encore une tribu, mon général, qui en a assez et qui demande l’aman.

   — Non, répondit Yusuf, il y a là, sur notre gauche, ce brave colonel qui n’a encore rien eu. Laissons-lui cette tribu à éreinter ; cela lui fera un bulletin, on donnera ensuite l’aman.

   Mais le crime le plus odieux fut à coup sûr la série des « enfumades » dont le prince de la Moskova pouvait dire à la Chambre des pairs :

   Meurtre consommé avec préméditation sur un ennemi vaincu, sur un ennemi sans défense.

   Entre Alger et Oran existent sur plusieurs points d’immenses grottes. Lorsqu’une tribu s’avouait vaincue, elle se réfugiait dans Tune de ces cavernes et la vie de tous était respectée. Par les Arabes, peut-être, mais pas par les soldats des colonnes.

   Le 19 juin 1845, les Ouled-Riah, chassés par une colonne, .se réfugient dans une de ces grottes avec leurs troupeaux. Le généra! Pélissier veut les faire sortir, ils refusent, si les troupes ne se retirent. Alors Pélissier fait allumer de grands feux jusqu’au lendemain matin.

   Le matin, quand 0n cherche à dégager l’entrée des cavernes, un hideux spectacle frappa les yeux des assistants. À l’entrée, gisaient des bœufs, des ânes, des moutons ; leur instinct les avait conduits à l’ouverture de la grotte pour respirer l’air qui manquait à l’intérieur. Parmi ces animaux et entassés sous eux, on trouvait des hommes, des femmes et des enfants…

   Les grottes sont immenses ; on a compté 760 cadavres ; une soixantaine d’individus seulement sont sortis aux trois-quarts morts ; 40 n’ont pu survivre ; 10 sont à l’ambulance, dangereusement malades ; les 10 autres ont été remis en liberté((Témoignage d’un soldat, cité par Christian : l’Afrique française, p. 442.)) ».

   Ce ne fut pas la seule « enfumade ». Cavaignac, l’année précédente, avait procédé de même avec la tribu des Sbéhas.

   Son exemple avait d’ailleurs été recommandé par le gouverneur général Bugeaud, qui envoyait au général Pélissier l’ordre suivant :

ORLÉANSVILLE, 11 juin 1845.

   Si ces gredins se retirent dans leurs cavernes, imitez Cavaignac aux Sbéhas ! Fumez-les à outrance, comme des renards. — BUGEAUD.

   Enfin, Saint-Arnaud, à son tour, le 12 août 1815, près de Ténès, usait du même procédé : 500 indigènes périssaient dans les grottes enfumées.

   La conquête de l’Algérie se terminait en juillet 1857 par la campagne de Kabylie, campagne qui avait duré 45 jours et coûté 1.500 tués. Et l’on assiste toujours à la même violence, à la même férocité dans la répression :

   « Tous les villages des Distzellaguen ont été pillés ou brûlés ; la leçon a été si sévère que pas un coup de fusil n’a même été tiré sur l’arrière-garde, lorsque nos troupes ont regagné le camp. Cependant, on quittait des villages en feu, par des sentiers semés de cadavres d’hommes et de chevaux tués à l’ennemi. » (Moniteur algérien)

   « Le colonel [Bourbaki] allumait partout l’incendie et achevait sa mission brillante par une habile retraite sur Tizilt-Mahmoud, 29 villages, dont plusieurs très considérables, ont été brûlés dans cette journée. De son côté, le général Cuny portait la dévastation autour du camp des Maatka, terrifiés du châtiment qui est venu les atteindre. » (Moniteur.)

   Mais si l’Algérie semble pacifiée, il n’en est rien en réalité puisque de continuelles insurrections ont lieu, dont la plus importante fut l’insurrection de la Kabylie en 1871.

4. L’insurrection de la Kabylie

   Au début, la révolte prend un caractère aristocratique. En effet, elle ne peut être imputable qu’à l’incapacité des bureaux arabes, qui briment une des familles les plus puissantes et qui, pourtant, avait usé de son autorité en faveur de la France.

   L’occasion de la révolte est la nouvelle des décrets du 24 octobre 1870, qui naturalisaient en masse les Juifs et proclamaient le gouvernement civil. Mograni, ce grand chef kabyle, répondit :

   « Je consens à obéir à un soldat, mais jamais à un Juif ni à un marchand. »

   Quand il apprit la présence de Crémieux au gouvernement, il précisa ;

   « Je n’obéirai jamais à un Juif ; si une partie de votre territoire est entre les mains d’un Juif, c’est fini. Je veux bien me mettre au-dessous d’un sabre, dût-il me trancher la tête, mais au-dessous d’un Juif : jamais ! jamais ! »

   Il est peut-être bon de faire remarquer la loyauté arabe. Dans sa déclaration de guerre, Mograni, le 14 mars, disait :

   « Si j’ai attendu jusqu’aujourd’hui pour revendiquer ma liberté, c’est seulement en raison de la guerre soutenue par la France contre la Prusse. Aujourd’hui la paix est signée et je suis délié de mes promesses. Je ne veux plus être l’agent du gouvernement civil. »

   La révolte met aux prises en 340 rencontres 200.000 indigènes et 85.000 Français. Les pertes françaises ne furent pas très fortes puisque sur 2.686 décès, plus de la moitié est imputable aux maladies. Les colons ne furent presque pas atteints, puisque presque partout, avant d’attaquer, les Kabyles les prévenaient.

   La répression fut des plus sévères. Les insurgés furent considérés à un triple point de vue :

   a) Comme belligérants, ils durent payer une indemnité de guerre de 36 millions et demi ;

   b) Comme indigènes algériens, ils virent séquestrer près de 500.000 hectares de leurs meilleures terres et durent payer 8 millions pour limiter les confiscations ;

   c) Comme Français, ils furent traduits devant les tribunaux, en butte aux représailles des colons qui composaient les jurys ; enfin les accusés furent, pris au hasard et pour des accusations semblables, condamnés à des peines très sensiblement différentes.

   De tels textes se passent de tout commentaire. Contrairement aux affirmations des historiens et des manuels bourgeois :

   C’est la France qui a provoqué les incidents qui ont déterminé la conquête de l’Algérie.

   C’est par le fer et le feu que les insurrections ont été brisées.

   C’est par une expropriation de masse que se sont terminées les expéditions punitives, en Algérie.

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